mardi 11 décembre 2007

Réception de Kadhafi à Paris: la honte de la France

Soixante-neuf ans après la capitulation diplomatique des puissances démocratiques devant les nazis, M. Sarkozy n’a toujours rien compris.
Le poing levé de Kadhafi devant lui montre de façon manifeste que cette réception est une victoire pour lui et que la France, épicier complaisant vendant sa camelote à l’ex-proscrit, fait figure de vaincu. Le président français a accepté sans broncher ce signe qui possédait à peu près le même sens qu’un bras d’honneur au monde et à notre pays.
Le dirigeant libyen a acheté un peu de respectabilité pour dix milliards d’euros de commandes, prix de la complaisance de la France ; ce n’est pas cher payé, puisque la Libye aurait acheté ces biens tôt ou tard.
Mais, à l'évidence, pour M. Sarkozy, dix milliards de contrats compensent aisément quelques centaines de morts dans des attentats. Ce n'est pas du blanchiment d'argent sale, c'est du lavage d'argent sanglant.
Si le Zimbabwe avait autant de pétrole que la Libye, les entreprises françaises lui vendraient avions et centrales et Mugabe, levant le poing gauche au ciel, serrerait la main d’un respectueux Sarkozy sur le perron de l’Elysée.
N’entendez-vous pas des Lamartine, des Victor Hugo et des Charles de Gaulle se retournant dans leur tombe ?
Ce n’est pas Kadhafi à Paris, mais Sarkozy à Munich.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pourquoi tant s'offusquer d'un simple détail? L'observation de l'ensemble mérite plus qu'un détour.
Nous pouvons faire le compte des visites éclair où les droits de l'homme n'ont pas été le principal motif des déplacements.
-le Sénégal
-Le Maroc
-La Tunisie (un émissaire en Libye)
-Le Tchad
-l'Algérie

Un Tripolitain à Paris

Faut-il que l'affaire du Darfour soit importante et supérieure à tout autre.

On se hausse du col , on joue les importants mais on va chercher les autorisations chez Bush et chez Poutine....et oui on va même à Pékin!

Et après ?

Roule ma poule ...Tout aurait bien tourné si les pharmaciens n'avaient pas eu les dents si longues...

Didoujo