samedi 21 mai 2011

Nouvelles végétales


Le mois de mai s'avance, et avec lui l'orchidée Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), à qui ce printemps doux et sec semble convenir.


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Une fleur curieuse: la Nigelle de Damas (Nigella damascena)







Même les graminées ont le souci de se faire belles.




Merci à tous ces modèles complaisants.








Photos Philippe Renève

mardi 17 mai 2011

Un champion au fond à gauche

Coup de gueule contre les langoustines de la presse et la troupe vociférante de lecteurs-pagures.
Un petit témoignage de l'emprise du fric sur l'information, particulièrement sportive, et l'armada d'aficionados aux esgourdes stériles à la vision parcimonieuse et au mucus dégoulinant.
Vous savez comme il est redondant de voir au moindre titre Européen ou Mondial de nos valeureux footballomanes ou rugbypèdes une noria de bavasseurs nous rendre compte ad vomitam jusqu'à la marque du slip des interférants ou à l'âge de leur artériosclérose.

Mais comme dit une humoriste qui possède un sens inné des réalités vraies, véritables et vérifiables, "on ne nous dit pas tout".

D'abord une question : connaissez-vous Mios ? Ou Biganos ?
Non ce ne sont pas des îlots aux sabots d'Hélène, loin du vacarme hautement actuel, loin de la mer Égée et du paradis de la moussaka, nous sommes dans deux petites villes Girondines. Villes de si peu d'importance sur une carte Michelin qu'elles doivent mettre en commun leurs ressources pour être visibles chez Bibendum et pour entretenir un club de Hand-ball.

Un tout petit club autour d'une famille, né en 1970, pas de ceux dont on fait une encyclopédie ou un almanach vermoulu, non un petit club, bien remuant, à l'image de son équipe première féminine et pour une si jeune structure, un palmarès étonnant.

Là nous ne sommes pas au PSG ou chez les SPOUNTZ de Big-nose / California, nous côtoyons les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, les pins maritimes et les chenilles processionnaires. On y fréquente plus souvent les pare-feu pour se rendre à l'école que les routes secondaires, on a plus de chance d'y rencontrer maître sanglier que maître Collard. Et pourtant, envers et contre tout, surtout la loi du pognon qui fit rétrograder récemment deux autres très grands clubs du département en division 2, nos Miossaises tiennent la barre, la très grande barre, pas de ces petits trophées de pacotille-plastique qu'on donne aux enfants pour les encourager, non, non... dimanche 15 mai 2011, elles sont devenues Championnes d'Europe.

Si si, n'écarquillez pas les yeux, je vous jure, il y a au fin fond du plus grand département de France, perdue entre landes et océan, noyée sous le sable et le soleil, une équipe CHAMPIONNE d'EUROPE, mais qui l'eût cru ?
Sans doute que le titre n'est pas assez porteur pour paraître à la une, sans doute que cette équipe de briques et de brocs n'est pas à la hauteur des cachets de quelques journalistes télévisuels, sans doute qu'une seule équipière de France ne vaut le déplacement, un gaspillage d'encre ou l'usure d'une caméra. Sans doute que ce titre n'est pas le plus prestigieux, les scribouillards nous dirons que c'est un accident, qu'il y a mieux dans notre pays, vous savez ces clubs qui roulent sur l'or, qui voyagent première classe et consomment caviar, ces clubs qui se paient à millions mercenaires et stages techniques, pourtant malgré les tempêtes dévastatrices, les fifrelins qui rentrent au compte-goutte, les départs alléchés vers d'autre cieux, elles sont au sommet, pas l'Everest, sûr, mais le K2. Cela ne mérite-t-il pas mieux qu'un entrefilet de cinq lignes dans la presse nationale spécialisée ?

Cinq lignes, de quoi ruiner toute volonté, le dédain du gratin pour la plèbe, une insulte à la raison, une envie parfois de mettre son pied où il est mérité lorsqu'on se souvient du carnage audiovisuel et journalistique de la débâcle footballistique mondiale et des milliers de lignes, centaines d'articles, dizaines d'interventions ministérielles et demi-douzaine de commissions pour ne rien changer.
Je me souviens d'une affiche, il y a peu, sur laquelle beaucoup ont débattu de telle ou telle symbolique, qu'ils ne s'inquiètent pas, à Mios-Biganos, elles jouent au Hand-ball et non à dégoiser sur la longueur du short ou la hauteur de talons présents sur les affiches... elles n'en ont pas... d'affiche, et malgré tout, n'en déplaise aux collets montés, aux braguettes crispées, aux stylos mal embouchés, elles sont CHAMPIONNES d'EUROPE...

Emile Red

lundi 16 mai 2011

Que ce soit clair

D'aucuns et même certains, sans parler de ceux que nous ne nommerons pas, qui s'ajoutent sans cesse à la cohorte des autres et à la multitude des tiers pour parvenir à une foule de personnes, eussent voulu, au but de nous entraîner dans un mouvement d'imbécillité pesante auquel ils cèdent avec de savoureuses délices, que nous en parlassions, que nous glosassions sur le sujet, que nous nous répandissions en supputations gratuites, hypothèses bancales et remarques aussi oiseuses que fumeuses.

C'est non. Une fois pour toutes et toutes fois pour une. Nous ne dirons pas un mot, nous n'écrirons pas une virgule, nous ne griffonnerons pas une épithète sur l'événement – à supposer que c'en fût un – qui secoue sismiquement et simiesquement le monde touffu de la presse gribouillée et bavassée depuis peu mais trop longtemps déjà. Nous ne nous vautrerons pas dans la fange putride des pisse-copies à la pige et des folliculaires ratés de l'internet qui se bâtissent des sites fleurant plus le Café du Commerce que la coupole du Quai Conti.

Reconnaissons-le: c'est une douloureuse ascèse, un stoïcisme crâne, une abstention aussi courageuse que le marathon de Paris en ballerines de soie. Mais que de bonheur, que de plaisir que ce repos de l'âme face à tous ces commentaires galimatiesques sur des choses dont ces ânes ne savent rien, et en parlent donc d'autant mieux.

A moi Brassens, à moi La mauvaise réputation, à moi Le pluriel. S'il n'en reste qu'un je serai ce rara avis-là : le seul tapoteur du net qui n'aura rien écrit sur l'affaire que vous savez.

Nul ne s'étonnera de l'image illustrant ce message. Prise dans le Var au cours d'une promenade, elle ne peut avoir aucun rapport, mais absolument aucun, je le garantis en jurant sur une pile de livres saints bien que poussiéreux, avec le sujet en question ; je l'ai choisie à cette fin avec tout le soin qu'on doit apporter aux tâches importantes.

samedi 14 mai 2011

En passant par la Bourgogne, avec mes sabots...

Le sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) est l'orchidée de France qui offre les plus grandes fleurs. 


Images ce samedi 14 mai d'une station bien connue à 30 km de Dijon.


Grâce à ce printemps exceptionnellement doux, la floraison a deux semaines d'avance.


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Peu fréquent, une plante à trois fleurs.







                                                             Une fleur éclot.



Un bouquet...





Photos Philippe Renève

mardi 10 mai 2011

Quand les boucs regardent les pendus

Images d'orchidées ce dix mai 2011


L'orchis bouc (Himantoglossum hircinum) déroule ses serpentins


































L'orchis homme pendu (Orchis anthropophora)
médite avec calme sur l'exubérance des boucs













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Photos Philippe Renève

Les orchidées du printemps méridional

Quelques photos des plus intéressantes orchidées de mon escapade dans le midi.



Une orchidée rarissime en France: l'ophrys miroir Ophrys ciliata ou Ophrys speculum.



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L'ophrys bombyx Ophrys bombyliflora, également très rare.













L'ophrys splendide, Ophrys exaltata subsp. splendida, porte bien son nom...
























L'orchis papillon, Anacamptis papilionacea, est lui aussi rare et cantonné aux régions méridionales.























L'orchis à fleurs lâches, Anacamptis laxiflora, affectionne les terrains humides.



















Le sérapias méconnu, Serapias neglecta, affiche des formes étranges.





Encore une rareté: le joli orchis de Champagneux, Anacamptis champagneuxii.


















Le sérapias en langue, Serapias lingua, pousse parfois en colonies nombreuses.






L'ophrys jaune, Ophrys lutea, parfois courant, est toujours spectaculaire.









D'autres photos sur le site ophrys.bbactif.com sur cette page.




Tous mes remerciements à Rémy Souche, grâce à qui j'ai pu découvrir les plus rares de ces merveilles.


Photos Philippe Renève

samedi 7 mai 2011

Quand la mesquinerie devient félonie

L'animateur principal de Disons vient, en représailles après mes remarques, de supprimer mes textes publiés dans le blog Fraîches Nouvelles qui avait été monté à trois avec lui, le Furtif et moi, dont il s'est ensuite attribué sans vergogne la propriété et où il a censuré certains de mes commentaires.

Il s'agit de Le chêne de Malhubac, Le bulbe de Chenôve, Le cintre, Aurélien ou Une journée d’enfer, Aurélien se sort bien de la rentrée et Le hêtre.

Chacun appréciera l'inélégance du geste et la déloyauté du personnage.


J'ai ajouté sur la page Des Nouvelles d'outre-Ailleurs les textes qui n'avaient pas été publiés sur d'autres sites.