mercredi 1 juin 2011

Le phénomène banlieue: la négation de l'évidence

D'aucuns, tout en se prétendant sociaux, soutiennent crânement qu'il n'existe pas de lien entre habitat et comportement social et que les incivilités (terme moderne désignant le comportement des voyous) et la délinquance sont des traits inscrits dans les gènes de populations immigrées.
C'est pourtant une énormité aveuglante que de nier l'influence des véritables ghettos que peuvent être les quartiers pauvres modernes.

Mais comment donc ces phénomènes de banlieue pauvre ont-ils évolué ?
Avant la révolution industrielle du XIXe siècle, riches et pauvres cohabitaient souvent dans les villes, très peu peuplées par rapport aux campagnes. Avec l'exode rural, un prolétariat s'est ajouté massivement et des quartiers pauvres ont vu le jour, avec une accélération très forte après 1945 où l'immigration a pris une part grandissante.

Ainsi dans les années 50 et 60,  les quartiers les plus défavorisés étaient des bidonvilles où régnait la loi de la jungle, que les HLM ont remplacés dans la seconde décennie. Mais les barres HLM, construites autant pour séparer que pour loger, étaient tout aussi lamentables que maintenant; on savait que la délinquance sévissait, que dans les caves il s'en passait de belles, qu'elles étaient des repaires de sales gamins en bandes. Mais on n'en parlait guère, car il n'y avait pas de Marine, de Sarkozy et de sites internet droitisants pour monter tout cela en épingle.
Et s'il n'y avait pas de voitures brûlées, c'est que les voitures étaient bien plus rares que maintenant... Mais les vélos volés, on connaissait !


Il y avait ce qu'on appelait des voyous dans les quartiers "populaires"; on ne s'y risquait guère à la nuit tombée.
Maintenant on ne parle plus de voyous, qui sans doute n'existent plus à l'ère numérique (il est vrai que les escrocs du net et de la pub prennent de la place), mais de jeunes des banlieues, en les mettant tous dans le même sac; c'est plus commode et ça entretient le rejet et renforce encore le caractère de ghetto voulu de ces quartiers où on loge ces modernes ilotes, main d'œuvre bon marché et peu exigeante.


Il y a deux grandes différences entre les deux époques. Dans la première, les gamins dealaient des bouteilles de vin et d'alcool entre eux. Dans la seconde, la drogue multiplie la délinquance à proportion du chômage, qui est lui aussi une donnée nouvelle. Il est des endroits dans le pays où des trafics sont notoires, connus de tous et bien sûr de la police dont l'action est visiblement insuffisante pour les éradiquer; on préfère lancer les forces de l'ordre sur la piste des clandestins mythifiés et des chauffards virtuels. Et quand les gamins se font prendre, ils apprennent en prison d'autres formes de délinquance et deviennent des caïds. Tout est en place pour faire de ces quartiers des zones de non-droit qui effraient très opportunément le brave électeur. Le décor sied à la comédie.


Réserves de main-d'œuvre, tampon du chômage, ces quartiers sont évidemment des ensembles de population où la pauvreté, voire la misère, et une promiscuité qui ne doit rien au hasard, créent de la délinquance, des comportements asociaux et des phénomènes de bandes quand ce n'est pas de gangs. Les inévitables regroupements ethniques aggravent la communautarisation, qui arrange bien le pouvoir politique qui s'en sert comme d'un épouvantail efficace pour effrayer les moineaux électeurs. Tout cela s'est produit – comme d'habitude – avec trente ans d'avance aux Etats-Unis, où les blacks suburbs ont carrément explosé de violence dans les années 60 et 70 et sont devenues des ghettos impénétrables. Il est facile de voir que ces événements n'ont en rien modifié la politique publique française en matière d'urbanisme, de logement et de travail.


Les quelques centaines de milliers de pauvres urbains des années 50 sont devenus des millions, avec un exode rural accepté et une immigration encouragée pour complaire aux entreprises. Les Trente Glorieuses ont laissé sur le côté de la route toutes ces populations déshéritées et les Trente Peu Glorieuses qui ont suivi n'ont fait qu'aggraver les choses en les parquant dans des réserves qui sont devenues des dortoirs sans commerces ni travail ni services publics.


Les sixties étaient les années métro-boulot-dodo; dans les années 2000, le boulot n'est plus là, les transports en commun évitent ces banlieues et le sommeil est difficile avec les gamins désœuvrés qui font du bruit la nuit.


Et les modernes bidonvilles, que souvent la police de la République évite par surcroît, sont les foyers contemporains d'une délinquance que le pouvoir politique met soigneusement en avant, cachant ainsi ses propres turpitudes autrement coûteuses pour les citoyens.

125 commentaires:

Philippe Renève a dit…

Une précision.
Il n'y a pas de jugement de valeur là-dedans: la délinquance et les comportements antisociaux ne sont jamais excusables, mais ils sont parfois explicables. C'est ce second aspect que je voulais développer.

emile red a dit…

Et voilà comment nous sommes passés de la chaîne de vélo, cran d'arrêt au cutter, batte de base-ball.

Beaucoup, atteints d’Alzheimer, ont oublié les rodéos des Malaguti, Gitane Testi et autres pétaroux au coin de la rue, les courses de R8, les descentes dans les bals de quartier avec force bière, fusil de chasse et règlement de compte entre bande cuir ou tergal.

Beaucoup ont oublié les coupe-gorge de tôles ondulées, de flaques de boues et de chiens galeux.

Beaucoup ont oublié le ferrailleur du coin, un peu receleur, un peu gangster, toujours bonhomme et fier dans sa vieille Vedette.

Beaucoup ont oublié le mauvais coup qui nous démangeait et réprimé dans l'instant d'une cape d'hirondelle qui surgissait pédalant, l’œil aux aguets.

Beaucoup ont oublié les sorties d'école et la vente forcée de chauds magasines, le détroussage de blouson, la clope qu'on taxe et qu'on fume dans un coin sombre.

Beaucoup ont oublié le flipper qu'on massacre, le baby qu'on détruit et le barman qu'on allume pour un verre qu'il refuse.

Beaucoup ont oublié qu'il ne sont pas nés dans leur minable pavillon entre troènes et sapinettes, kangoo dans l'allée et labrador saoulant de niaiserie...

Beaucoup oublie que TF1 n'est qu'un Baal de pacotille, d'étoiles en plastique et de spots surchauffés, que les marées s'en vont et reviennent, que la vie peut changer et que les vagues sont éphémères comme ils le sont pour les enfants qui les regardent grommeler...

Vestiges de papier...

Rocla a dit…

Vas-y Philippe , votre article où l' aller vers le monde en avant , côtoie d'apparentes inextricables issues a donné à Emile l' occasion d' un magistral puching-ball verbal .

Je sais qu' tu marches au rouge Emile , mais aujourd'hui il est particulièrement beau ...

Philippe Renève a dit…

Emile a siroté un fameux Bordeaux, je crois bien!

C'est exactement ça, Emile: ces vieux crabes vermoulus ont oublié les réalités d'autrefois, pour en faire des époques merveilleuses où tout était parfait.

Moi aussi je me rappelle les "blousons noirs" avant les loubards et les "jeunes des banlieues". Ça fauchait, ça violait, ça voyousait, ça incivilisait à donf et les petits crétins actuels ne le sont pas plus qu'eux. Sauf que maintenant le shit ça fait vraiment de la thune; les flics faisaient peur, maintenant les keufs sont derrière les radars... Pourquoi se priver ?

emile red a dit…

Le pif bien rouge qui tâche faisait pourtant beaucoup plus de dégât qu'un pétard mouillé et c'était des litres qui s'éclusaient à longueur de soirée avec des issues violentes que certains jeunes d'aujourd'hui ne peuvent imaginer et comme certaines baudruches vieillardeuses enfouissent au fond de leur cerveau anémié.

La thune était moins visible (ostentatoire comme ils disent aujourd'hui) mais bien présente, on ne roulait pas BMW mais Spitfire ou Giulietta, il faut dire que ça avait un peu plus de classe, le perfecto-tiag c'était autre chose que le baggy dégueu...

Philippe Renève a dit…

Il y a une équation que je ne supporte pas:
immigrés = délinquance

La véritable causalité est
pauvreté = délinquance

Et bien sûr les immigrés constituent les plus pauvres populations. Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut mettre dans le même sac de nœuds tous les "jeunes des banlieues", appellation qui sous-entend qu'ils sont tous immigrés et délinquants; il n'en résulte qu'une exclusion supplémentaire .

Philippe Renève a dit…

N.B. Il est intéressant de voir qu'on n'a aucun argument sérieux à m'opposer sinon le mépris habituel à ces pauvres gens, des aphorismes autopersuasifs du type "ce n’est pas l’habitat qui génère la délinquance" ou des statistiques qu'on peut discuter à l'infini.
Incapables de discuter autrement qu'en traitant les arguments contraires de "blabla"; on voit l'élévation de la pensée, qui n'hésite pas à qualifier les adversaires d'agoravoxiens, alors même qu'ils scrutent ce site nuit et jour.

Anonyme a dit…

Bonjour et bravo à l'auteur pour cet article dont s'il eût été publié en d'autres lieux on aurait pu louer le courage et qui, ici, peut être félicité pour sa clairvoyance.

Il aurait pu ainsi être taxé de "relativisme" en comparant les "barbares" d'aujourd'hui aux si paisibles (avec le poids des années aidant et une amnésie qui confine pour une certaine classe d'âge à la mauvaise foi)... "Blousons Noirs" d'autrefois.

"Blousons Noirs" que l'on pourrait comparer aux "Jeunes de Banlieue" d'aujourd'hui, leur culture machiste, si caractéristiques du sous-prolétariat et leur inadaptation souvent dénoncée comme le produit de leur culture d'origine étant à comparer à celle des "Loubards" d'antan, issus bien souvent de l'exode rural et naviguant entre des emplois industriels qu'ils ne tenaient guère bien longtemps et le "terrain vague" qui leur tenait lieu de défouloir.

On pourrait objecter aussi que les périphéries urbaines d'autrefois ne donnaient pas autant de recrues pour le crime organisé.. oubliant les Apaches des Faubourgs ou même, plus récemment, les "Lyonnais" de la zone de Decines et les Caïds de la "Belle de Mai"..

Sauf que, si les banlieues d'autrefois étaient un réservoir de main-d'oeuvre pour les usines proches, les "quartiers difficiles" n'ont plus aujourd'hui cette possibilité d'occuper leur jeunesse délinquante (J'eût bien été tenté d'employer "turbulente" ...) par des emplois temporaires..

Eternel débat..

Il y a peu, ayant eu à suivre des cours d'anglais, je me suis trouvé face à une professeur galloise, qui, pensant combler les dix dernières minutes du cours, eu l'idée de lancer le débat suivant (in english) :

"Les causes du crime, à votre avis, sont-elles sociales ou morales"

Ma réaction : "Pensez-vous réellement qu'un tel débat puisse être mené en dix minutes ?"

Il me fut vertement répondu :

"Evidemment ! Car les causes du crimes sont morales. Ce n'est pas parce que l'on est pauvre que l'on commet obligatoirement des crimes !"

Et là, lâchement, j'ai répondu :

"Yes, Madam !"

Libre choix ou déterminisme social ?

Le choix est toujours libre pour l'individu.. mais je penserai toujours, ayant débuté une carrière délinquante interrompue par hasard et par chance et sans la médiation des institutions répressives auxquelles j'ai échappé qu'un quidam né à Neuilly disposera de plus de possibilité de choix au début de sa vie que son semblable né à Vaulx en Velin..

Serais-je angélique ?

GB

emile red a dit…

Moi j'adore les gens qui ne pensent que grâce aux chiffres quand ils vont arbitrairement dans leur sens, qui reproche le délit d'opinion et qui omettent généreusement leurs propos complètement subjectifs où là non plus il ne tolèrent aucune contradiction.

Genre la crémière, le cul de celle-ci et le petit mitron en prime quand aucun de ceux là ne sont immigrés, étrangers ou gitans sinon on bouffe du rata.

Genre qui donne des leçons et pourtant écrit, entre autre :
"Les gitans ne sont pas des délinquants. Mais il y a des délinquants chez les gitans. Plus que dans la moyenne de la population française. N’importe quel policier vous le dira."

Ca n'est pas du blabla de concierge ce genre de discours puisque ça vient de la très haute estime qu'un primate a de lui même et de ses crétineries mal assumées.
D'ailleurs il ne nous sort aucun chiffre pour l'occasion mais la vague interprétation qu'il a de mots peut-être (?) mal compris en provenance d'un bataillon entier de gendarmes qu'il a interviewé avec la plus grande Léontologie... une démonstration lumineuse et argumentée comme il sait si bien le faire.

Léon est impayable, au moins il rassure en ne changeant pas, toujours la morve, la morgue et les morbaks démagovoxiens.

Il y a des personnes comme ça pour qui on se demande vraiment à quel âge ils sont devenus vieux ou s'ils l'ont toujours été, avec les inconvénients intellectuels que ça comporte parfois, j'espère pour sa famille qu'ils n'a pas en plus d'autres symptômes plus... odoriférants dirons-nous, ce serait réellement la cata...

Ah oui j'oubliais,
"Les Russes ne sont pas tous imbéciles et ivrognes, mais il y a des imbéciles et des ivrognes chez les Russes, plus que dans la moyenne de la population mondiale, n'importe quel psychiatre pourra vous dire qu'il faut être ou ivrogne ou imbécile pour avoir subit des siècles durant le tsarisme pour embrayer sur le stalinisme."

Léon Russe ? Non ?

Rocla a dit…

Russe oui rusé non ....:-))

Pas vrai du tout Emile , il n' y a pas que des imbéciles et des ivrognes chez les Russes , il y a aussi Léon ...

emile red a dit…

Fait attention Cap, il va débouler avec son copain Snoopy et tu sais que le danger vient quand le Russe tique...

Et il n'y a visiblement pas que les Russes qui s'abreuvent :

"J’étais jamais chez Renève devenu faire-valoir de l’amer Mimile …

Est-ce du Klingon du sud ????

Pauvre Philippe voilà que tu serais, enfin si j'ai bien interprété, devenu mon faire-valoir, diantrebleu et parlsangrouge et comme une gentillesse n'est jamais bancale, not' Cap'tain décevrait un amour transi et néanmoins militaro-canin.

Moi je l'aime bien Snoopy, même si question faire-valoir, il se pose un peu en prétendant suprême, je ne lui en veux pas, après tout il a trouvé pied à sa chaussette avec le Léonin qui ne manque jamais d'élogieux coups de pied au cul.
C'est le triste sort d'un toutou mignon.

Juste qu'on ne dit pas l'amer Mimile mais la mère Michelle ou le père Mimile.

Philippe Renève a dit…

Rocla,
En effet, on ne sache pas qu'il boive.

Emile,
T'en fais pas, je préfère être le faire-valoir d'un Mimile que d'un golfeur dyslexique.

Rocla a dit…

Salut Snoopy ,

Si tu me lis ....je n' ai rien à faire sur un site comme Disons qui se sépare d' un de ses fondateurs sans aucune explication envers ses lecteurs . Qui supplémentairement se permet d' ôter de ses articles ceux écrits par des personnes n' entrant pas dans la ligne éditoriale du restant de deux compères gogols se la jouant foie gras sur autoroute et n' ayant pas de sens commun de ce qui serait une humanité non excluante à leurs idées fermées . J' ai bien connu un certain Morice sur un site , c 'est pas pour continuer chez son pendant Furtif et Léon , sa Colre talibane regardant par le trou de la serrure lui servant d' horizon , je salue par cette occasion Castor Ranta et ceux que j' aime bien , et je m' allierai toujours avec ceux non pas qui pensent comme moi , mais avec ceux qui ont assez d' intelligence pour savoir que la liberté d' expression n' a aucune frontière .

Bien à toi Snoopy , merde aux intolérants .

Philippe Renève a dit…

Gazi,

Merci pour ton commentaire. Je me demande comment j'ai pu si longtemps accompagner ces personnages qui, il est vrai, dissimulaient avec soin leurs penchants dextrogyres.

Quand on pense qu'ils n'admettent même pas la simple constatation que les rassemblements de déshérités produisent immanquablement de la délinquance, on se dit que beaucoup de choses leur échappent.

emile red a dit…

On ne cessera de rire dans la savane du cimetière des pachydermes momifiés.

Encore une fois Cap', et ça commence à bien faire, tu as raison, la tolérance est la seule richesse qui ne s'achète pas...

Et merdre au cons.

Philippe Renève a dit…

Emile,
Tu écris "J’étais jamais chez Renève devenu faire-valoir de l’amer Mimile …Est-ce du Klingon du sud ????"

Non, c'est du clinquant du sud-ouest !

Philippe Renève a dit…

Ah, voilà de belle parole.
"Notre ami" sur un ton méprisant et con descendant (oups, pardon).
Et "la différence entre équation et corrélation" est d'une prétention mathématique navrante autant que ratée puisque les deux ne peuvent se comparer. Il fallait parler d'égalité et non d'équation; nuance sans doute trop subtile.
On ne relèvera pas le "Il en conclue"(sic), n'est-ce pas. Ce serait méchant, oui, vous avez raison.

Philippe Renève a dit…

Ah trop drôle. Corrigé promptement le "Il en conclue" !

Anonyme a dit…

Ouille ! Ca dézingue sec !

Sinon, à l'attention d'Emile : je n'ai guère de nostalgie pour cette époque des "hachélèmes", trouvant avec le recul cette période assez glauque.

La première chose qui me vient, en tant que souvenir, c'est le froid.. J'ai l'impression que les hivers étaient plus rude en ces temps..

Le plus vite j'ai pu fuir cet univers, le mieux je me suis senti..

A l'attention de Philippe :

En fait de cités chaudes, les Grésilles autrefois, avant que ne soient détruites les "barres"... Fut aussi une bande terrible "Les Varennes" sur laquelle circula longtemps des légendes de batailles homériques.
La Cité du Soleil, pas loin de ce qui est aujourd'hui le complexe commercial de "La Toison d'Or" bâti au milieu des champs et où, la aussi, se trouvait un amas de cabanes qui résista longtemps.

J'y avais à l'époque des amis. Population de jeunes portugais gominés aux surnoms de Rêve Américain : Vince, Eddie, Frankie.. Beaucoup sont repartis au pays à l'orée des années quatre-vingt..

Je me souviens d'un qu'ils appelaient "Le Chinois" parce qu'il avait les yeux vaguement bridés. Petit et teigneux, il avait le bras gauche entièrement couvert de tatouages artisanaux mais pas l'autre.. Logique ! Il était droitier.

Je me souviens d'un autre gominé à qui j'avais toujours trouvé une tête de psychopathe .. et dont j'ai appris qu'il avait terminé en prison pour viol : il s'en était pris à un de ses potes..

En bref : aujourd'hui comme hier, dans la ceinture parisienne tout autant qu'au fond de la province : "la banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose !"

GB

emile red a dit…

Lol, Philippe,

Il insiste le bougre, nous sort, sur un illustrissime (?) Girondin, un texte qui ne dit pas la même chose que ce que Wiki dit de lui qu'il dit, isn't strange ?

"Selon lui [Hugues Lagrange], les familles de ces jeunes « mis en cause » sont en difficulté financière, sans formation et avec une appréhension très limitée de la culture du pays d'accueil, ce qui affecte les jeunes à travers leur socialisation familiale"

Léon le pantin :

"Son approche [Hugues Lagrange] est originale puisqu’il ne privilégie pas les facteurs sociaux-économiques (pauvreté des familles) pour expliquer la délinquance des immigrés"

Y aurait comme une contradiction, n'est-il pas, même que je me pose la question légitime d'où peut venir cette dernière description, Riposte laïque, bloc identitaire ??? Héhéhé !!!

Ce qui n'empêche que le sieur Hugues Lagrange est tout de même un enfoiré de culturaliste et plus que fortement contesté particulièrement pour son usage immodéré des statistiques.

Pas ethniciste le sociologue mais un peu quand même, tout comme notre éléphant des steppes qui aime à trouver l'exception qui confirme plus ou moins ses délires xénophobes...

Ce sont pas les slaves Russes & Co qui ont inventé les pogroms et continuent à harceler les tziganes ?

Rocla a dit…

Comme s' il y avait deux monde , celui des gens bien , et celui des pas bien .

Certains élaborent la connerie au stade universel .

En chaque être humain se trouvent les mêmes graines , soit de violence de gentillesse , de brutalité de douceur , de bonté et de méchanceté , d' imagination et de stéréotypes , de symbolisme et de naïveté .
D' ancien voyou semi-corsaire déguisé en moine prend d' assaut un rocher et quelques centaines d' années plus tard on a un prince Albert ses yachtes ses casinos ses célébrités du gogolgotha mondial lui faisant allégeance , pipes et autres gâteries ( et c 'est très humain pour un esprit rigidifié dans la pensée disons unique )
Le même voyou est actuellement caché dans le quartier des " délinquants " dont on parle ces jours benis-oui-oui chez certain site où l' on voudrait faire croire ....

Anonyme a dit…

Je viens de comprendre le fil : le présent article est commenté en un autre lieu.. Magie de l'internet !

Le sociologue par ailleurs cité est il l'autorité supérieure en la matière ? On pourrait lui opposer les travaux de Laurent Mucchielli, politiquement situé, je pense, aux antipodes du précédent..

http://www.laurent-mucchielli.org/

.. Mais cela constituerait un début de débat !

GB

Philippe Renève a dit…

Ha oui Emile, j'ai trouvé: le texte est copié-collé de l'article Immigration en France de Wikipedia, avec la faute de français "il conclue" !
Et le comble est que l'article de Wikipedia sur Hugues Lagrange écrit:
"Lagrange préconise un accroissement des politiques d'intégration, notamment en favorisant l'éducation (il insiste particulièrement, dans ces cas-là, sur le rôle des mères avec lesquelles il faudrait, selon lui, « travailler en amont ») et en stoppant la ségrégation urbaine, ou ghettoïsation, ce phénomène ne permettant pas de gommer les différences culturelles. "
Ça devient cocasse ou pathétique, au choix: quand on creuse un peu, tout cela renforce notre argumentation !

Rocla a dit…

Salut Gazi ,

Voyou , pas voyou il n' y a que les non-voyant pour croire à une vraie différence ...

Philippe Renève a dit…

Gazi,
Un début de débat, ne rêvons pas... Les dites personnes ne connaissent en la matière que certitudes et mépris.
Comme toi à Dijon j'ai connu les années des Varennes puis des Grésilles, quartiers de regroupements de sous-prolétaires et donc de délinquance.

Philippe Renève a dit…

Rocla,
Voyons voir...

Anonyme a dit…

Sur "la question du travail en amont sur les mêres" c'est l'approche que mêne la municipalité d'Oslo.

L'intégration des nouveaux immigrants (pour la plupart, là-bas, des réfugiés, étant confié aux communautés urbaines :cours de norvégiens, aid à l'emploi, etc..

Mr Lagrange en aurait-il enrichi sa pnsée ou son rayonnemnt est-il tel qu'il éclaire jusqu'à la Scandinavie ?

GB

emile red a dit…

GB,

Je ne suis pas nostalgique non plus, j'ai aussi vécu 20 ans en HLM dans la banlieue Bordelaise.

Les tours où nous vivions ont été rasées il y a peu et ce n'est pas l'émoi qui m'en a remué une.

Je me souviens des rancards, le samedi soir avant sortir, entre bandes sur une petite place face à mon immeuble, souvent le dimanche matin il y avait attroupement, sanguette et ambulance pour nettoyer le terrain de quelques attardés involontaires.
Ne parlons pas des gymkhanas quotidiens de guimbardes trafiquées ou issues de trafics qui finissaient parfois dans les murs des immeubles, ni des couteaux, poings américains, barres de fer gisantes qui venaient garnir quelques collections de vieux acariâtres au 12 et à la gâchette facile.

Mais que connait Leon de tout ça, lui qui n'a jamais vu autre chose que son petit domaine russo parisien et les écoles de curés...

Philippe Renève a dit…

Il a connu aussi l'Afrique, à une époque où on faisait suer le burnous et trimer le nègre. Il lui en reste sans doute quelque chose.

Anonyme a dit…

Je salue le Capitaine et me retire.. en lui conseillant d'essayer un de ces jours, s'il ne l'a déjà fait, les whiskies écossais dits "des Iles".

Barriques exposées sous des abris ne comportant qu'un toit, mais pas de cloisons, tels ces constructions pour matériels agricoles que lon trouve de nos campagnes, et attrapant aux embruns des saveurs iodées..

On en trouve aujourd'hui de plus en plus dans nos boutiques. Si l'Islay est le plus connu, d'autres, plus rares mais importés aujourd'hui dans les bonnes boutiques, gagnent à être connus et ont parfois un arrière-goût qui évoquerait le rhum..

GB

Philippe Renève a dit…

Gazi, j'abonde avec profusion pour les whiskies îliens.
Le Talisker est un de mes péchés favoris; chacun ses fortes faiblesses (le plus innocent titre 45,8° au-dessus de l'horizon)...

emile red a dit…

Exact Philippe,

Si nous n'avons pas la nostalgie des cubes en béton, notre glaireux lui doit nostalgiser sur la soubrette en boubou qu'on culbute sur un coin de table ou sur le larbin pieds nus sur qui offre de passer les nerfs à coup de trique.

Nous ne sommes donc pas du même monde... que veux-tu, nous ne mangeons pas sur le dos des serfs, le petit doigt en l'air.

emile red a dit…

Bof les whiskies ne vaudront jamais un nectar gersois au doux nom d'Armagnac, hors d'âge de préférence...

Philippe Renève a dit…

Houlà cette discussion prend un tour dangereux. Disons que rien de ce qui est distillé ne nous est étranger et ne classons pas: ajoutons !

Rocla a dit…

ces dits stylés franchissent des degrés dont l' étiquette m' interdit de pousser le bouchon plus loin ...

Philippe Renève a dit…

Ces degrés-là sont des marches du Paradis...

Philippe Renève a dit…

Tout autre chose.

On relit sans plaisir des expressions qui étaient habituelles au temps de... la guerre d'Algérie, rien que ça.
Afghanistan: Un soldat français tué lors d'un accrochage avec des insurgés
Comme à cette époque, il n'y a pas de guerre, mais seulement des "opérations" contre des terroristes, et il n'y a pas de combat mais des "accrochages", expression typique employée pour les "événements" d'Algérie.

Philippe Renève a dit…

Pour revenir à notre sujet, je salue ici, évitant de me salir les pieds dans des endroits douteux, ce commentaire de Finaël qui me semble empreint de beaucoup de bon sens.

Rocla a dit…

Suis en train de regarder une émission sur la 3 parlant de tutelle et de curatelle , des enfants qui mettent leur parent sous autorité judiciaire et ensuite les dépouillent de leurs biens . Je fais un rapprochement avec les disonneurs détournant la vérité au moyen de noyage de poissons et autres mollusques invertébrés au détriment de la raison , de la justice et du bon sens .

Philippe Renève a dit…

Il leur faudrait bien des tuteurs, qui les rendraient peut-être un peu plus droits !

Rocla a dit…

Et bien entendu , comme des lâches qu' ils sont personne ne répond à Finael . Ca parle de vipères , c 'est vrai qu' ils doivent avec la main aussi froide que celle d' un serpent .

Philippe Renève a dit…

Rocla,
Désolé; veuillez reformuler votre dernier commentaire qui contenait des épithètes pas vraiment indispensables...

Rocla a dit…

Vous avez raison Philippe , je m' énerve trop là .

Scusa me ...:-))

Philippe Renève a dit…

Va bene !

Anonyme a dit…

L'article est bienvenu, je trouve le sujet trop complexe pour être traité par des amalgames entre l'immigration et la délinquance. J'ai habité à cinq minutes à pied du quartier d'origine de Ribéry pendant des années, et la violence est certes moindre mais elle est plus discrète, notamment dans la famille (pas mal de procès pour inceste) ou dans les règlements de compte entre clans familiaux rivaux.

On pouvait traverser ce quartier sans risquer grand chose, mais ce n'est pas comparable, leurs habitants ne se différenciaient pas des autres une fois sortis du coin. Pas la même histoire, pas le même regard. Pas la même époque non plus, ne pas oublier qu'une cause majeure des conduites déviantes est le manque d'intégration sociale, alors les comparaisons avec les années 60 me font rire, c'était à la fois plus dur matériellement, mais probablement moins angoissant, les mécanismes de promotion sociale au long de la vie n'étaient pas les mêmes non plus, tout le monde sait que la société française souffre énormément du fait qu'à peu d'exceptions près, les destins sont assez tracés et figés actuellement, moi j'ai connu des personnes qui étaient devenues cadres en commençant à travailler à 16 ans, et plus d'un, aujourd'hui, ça devient bien plus rare.

Et ne pas oublier l'Angleterre, qui a une délinquance énorme de la part de son prolétariat blanc, avec bagarres au couteau, hooliganisme et alcoolisme.

J'ai vu la page de Disons qui fait tant parler, mais bon, le côté "détenteur de la vérité" et cassant de Léon, c'est plus une nouvelle. Aucun intérêt de s'y arrêter plus longuement.

Il faudrait revoir des films comme "il était une fois en Amérique" pour se rappeler ce que pouvait être de la délinquance de blancs.

Philippe Renève a dit…

Bonjour à tous, bonjour Waldgänger

En effet il y a par rapport aux années 60 le manque d'espoir dans l'avenir. A cette époque tout jeune, même sans diplôme, pouvait raisonnablement espérer un travail normalement payé et des possibilités de promotion.
Maintenant, même les diplômes ne sont plus une garantie; quand on est issu d'une famille nombreuse et pauvre d'un quartier dont l'adresse vous plombe et sans aucun piston possible, il ne reste plus qu'un moyen: le deal. De plus, il est facile et les risques sont limités, pour des gains parfois énormes.
Il assure un confort matériel et un prestige social; la sanction, la prison, si elle arrive, fait côtoyer des quasi-héros qu'on peut bientôt imiter.
Tant que le chômage et l'exclusion séviront et que les trafics de drogue seront aussi faciles, cette situation ne s'améliorera pas.

emile red a dit…

Il est clair que la société des sixtises n'a rien d'actuel, l'espoir y était secondaire parce que réalisable à peu de frais, aujourd'hui, il est déconnecté des réalités et même vu par les doxas libérales comme utopique.

L'exemple de la promotion sociale qui était un des bras armés de l'élévation du niveau de vie corollaire d'une société en bonne santé et d'une croissance expansive a laissé la place à l'hypocrite promotion au mérite.

Le chômage faisant son œuvre de nivellement par le bas des revenus et des statuts professionnels, quel chance a, de nos jours, un employé pour devenir directeur d'agence ou mieux, PDG de son entreprise quand le mérite est reconnu uniquement comme un moyen d' installer des élites aux postes décisionnaires sans aucune prise en compte des aptitudes, des connaissances ou du professionnalisme.

Or là où la promotion sociale regardait peu ou pas les origines de l'élu, la promotion au mérite distingue bien les citoyens issus de milieux favorisés qui peuvent économiquement suivre des études du commun et il n'est pas nécessaire de démontrer que le niveau d'études est profondément lié au statut social.

Ainsi il est aisé de comprendre que plus le niveau social est bas, moins accessibles sont les cursus scolaires impliquant progressivement plus de précarité économique, ce qui explique, au delà, que l'abandon par l'état de son rôle d'intégration maintient inéluctablement les populations immigrées, pour lesquelles, sans appui, l'effort de réajustement éducatif et culturel est inabordable, au plus bas de l'échelle sociale.

Il en résulte que plus les populations seront économiquement défavorisées plus elles occuperont un habitat abordable et parallèlement, avec la ghettoïsation et la démission de l'état, diminueront les accès à l'éducation et disparaîtront l'ensemble des services publiques nécessaires au tissu économique qui délocalisera en suivant, sans services publiques, plus de maintien de l'ordre, la criminalité se libèrera et explosera.

Quoi de plus simple à comprendre, la pauvreté des sixtises générait exactement les mêmes effets, aucune différence avec les favelas de Rio, les bidonvilles de la zone ou autrefois, la cours des miracles.

L'implacable vérité est bien que la pauvreté génère la délinquance, et si l'habitat a sa part de responsabilité par la concentration, la criminalité n'apparait qu'avec l'abandon de l'état et la disparition du tissu économique, y voir une spécificité des populations immigrées est un artifice hypocrite pour nier les véritables responsabilités politiques, à Rio, par exemple, les bidonvilles ne sont pas particulièrement peuplés d'immigrés et pourtant le taux de criminalité y est le plus élevé au monde et inévitablement on y retrouve la même absence d'état et d'entreprise.

Parenthèse :
L'argument consistant à vouloir faire endosser les dégradations d'immeubles aux seuls immigrés en prétextant que les bidonvilles n'y seraient pas sujets, tient du ridicule, la seule dégradation visible sur ceux-ci ne serait qu'une atomisation pure et simple.

Etienne Celmar a dit…

Bonjour à tous!

Juste en passant...
"Je me demande comment j'ai pu si longtemps accompagner ces personnages qui, il est vrai, dissimulaient avec soin leurs penchants dextrogyres.", dit Philippe
C'est la question qui me taraude depuis un an...
Bon,les rencontres sur la toile sont parfois surprenantes et pleine de pièges...
Je suis passé à autre chose. Oublier, disait Nietzsche,c'est la première vertu. Le ressentiment d'un certain Furtif à mon égard dépasse l'entendement.
Salut!

emile red a dit…

Bonjour Zen...

Nous sommes irrémédiablement perfectibles, c'est en cela que réside le charme des êtres vivants.

Philippe Renève a dit…

Bonjour Marcel
Je ne suis toujours pas d'accord avec tes positions mais tes présentes remarques sont évidemment fondées.

Philippe Renève a dit…

Emile,

Ton commentaire est très juste.
Si la ghettoïsation, voulue par les pouvoirs politiques, est suivie d'un abandon par L'Etat – fermeture des services publics, détournement des transports, absence de police – qui en est un peu l'achèvement logique, la zone concernée devient la proie des délinquants qui y prennent le pouvoir effectif.
C'est le cas en effet des favelas brésiliennes, des quartiers noirs américains à une époque, et de certaines banlieues françaises.
On s'étonne ensuite que les intégristes de tous poils (de barbe, surtout) aient beaucoup de succès dans ces lieux; mais c'est le deal ou la prière...
Mais on peut hélas supposer que les plus doués trafiquent pendant que les plus peureux prient.

Philippe Renève a dit…

Et je vois qu'on a recours maintenant à la bonne vieille méthode d'accuser les contradicteurs de propos et d'idées qu'ils n'ont jamais eus: voilà maintenant que nous avons contesté "purement et simplement" l'augmentation de la délinquance.
Personne n'a bien sûr jamais écrit ni pensé cela ici. Tout ça devient de la malhonnêteté intellectuelle pure et simple, quand ce n'est pas de la calomnie qui tient lieu d'argumentation faute de mieux.
Navrant de perfidie: voilà comment ces tristes sires tentent de discréditer leurs interlocuteurs.

Etienne Celmar a dit…

Cher Emile,
Merci pour tes encouragements
Si tu veux butiner,de manière critique, tu peux me retrouver ici:
http://marcelthiriet.blogspot.com/

Philippe
Quelles "positions"? Je suis toujours en recherche...
Mais je n'ai pas l'intention de m'installer ici
Je ne faisais que passer
Bonne journée et bon vent!

Rocla a dit…

La maladie du j' ai raison à tout prix est un genre d' Alzeimer dégénératif . La réponse du Léon à Sandro est à cet égard instructive .
C ' est un site de guignols s' auto-satisfaisant tout seul . Comme la masturbation manuelle ils n' ont pas envie de partenaires . Depuis le temps qu' ils s 'auto-satisfont ils ont perdu les codes de la vie en société . Le vas-te-faire-foutre érigé en raison de vivre ... :-))

Philippe Renève a dit…

Bonjour Rocla

Oui, cette réponse – si l'on peut dire – est intéressante: elle élude avec une ironie manifestement amère et tente fielleusement de tourner l'interlocuteur en ridicule pour faire oublier la franchise de ses propos et retourner la situation à son profit.
Beaucoup de technique et de malice là-dedans.

Rocla a dit…

en effet c 'est le mot , c' est pas un dialogue qui est recherché , c 'est j' technique ....

L' art de la conversation au rang des bas-arts ...

Anonyme a dit…

Je passais juste par ici et par hasard pour la première fois, et je suis heureuse de constater que les anciens d'AV ont trouvé un port où ils peuvent se réchauffer le coeur et le corps.
J'ai toujours pensé qu'un homme qui aime les fleurs ne pouvait pas être foncièrement mauvais.

Philippe Renève a dit…

Bonsoir chère anonyme
Leur fréquentation éloigne des vaines querelles humaines...

Anonyme a dit…

Merci Philippe. Vous avouerais-je que j'ai découvert pour la première fois dans le terrain vague derrière chez moi, qui était une ancienne carrière, puis un lac, avant d'être comblée par par des gravats extraits pour la construction d'une autoroute une "bee orchid". Elle n'a rien de rare, mais c'est une des premières fleurs, à part quelques marguerites, à se réapproprier ce bout de terrain abandonné que j'observe depuis plus de douze ans.

Philippe Renève a dit…

"A bee orchid" est un ophrys. Sans doute Ophrys abeille ?

Anonyme a dit…

Tout à fait d'après la photo. Des orchidées très modestes, je dois dire, petites, rose pâle, qui pourraient facilement passer inaperçues, mais elles s'épanouissent dans un terrain inconstructible parce que gorgé d'eau.

Philippe Renève a dit…

Ne vous fiez pas à leur apparente modestie: elles font tout pour se faire remarquer, mais avec un bon goût et une élégance qui les fait toujours excuser.

Cette espèce s'autoféconde systématiquement mais a le souci sympathique de se vêtir avec soin d'une robe somptueuse pour faire du gringue aux insectes qui valsaient autrefois avec elle. Elle évoque une femme mariée qui se fait belle simplement pour son plaisir – et le nôtre !

emile red a dit…

Restons donc en Floralie, le pays des merveilles.

Je ne connais pas bien les fleurs encore moins les orchidées mais soyons régional et voici un site simple mais bien fait sur les orchidées girondines.

Je suis tombé de cul quand j'ai tapé orchidée+bordeaux et orchidée+Gironde sur Gogole quand j'ai vu le nombre d’occurrences (616 000 et 151 000), bon il est vrai qu'une bonne partie est du domaine commercial... mais quand même...

Bonjour à notre Anonyme,

et je dois dire à Marcel (Zen) que je le remercie de son invite tout en lui précisant que je ne crois pas que Philippe ferme la porte comme c'est le cas ailleurs et il est d'autant plus agréable de confronter des idées que nous gardons un esprit paisible et pacifique.

C'est du repos et le calme permet d'éveiller de bonne manière les neurones... ce qui est impossible et insupportable dans beaucoup d'autres lieux connus qui n'entretiennent que bas instincts, suspicion et vindicte animale en stérilisant la réflexion.

Philippe Renève a dit…

Bonjour et merci Emile pour ce site très bien fait.
J'espère que tu n'as pas écrasé des plantes en tombant !

Rocla a dit…

Bonjour Anonyme ,

Bee or not to bee voilà comme on s' interroge , sa majesté Cire Maya reine alvéolée répondit : bbzzzzzzzzzzzzzzzzgelée toujours dit , il vaut mieux dard que jamais . Dans un silence en forme d' art et d' essaim le bourdon velu sonna le tocsin .

Bon , c 'est pas tout à fait la vérité , je truche un peu avec les maux ...

Cordialement Anonyme .

emile red a dit…

Non non mais je me suis râpé le c... sur quelques épineux...

emile red a dit…

Je ne suis pas souvent d'accord avec le Péripate mais parfois il est clairvoyant.

La grande folie dans ces soliloques imbuvables est que des dilettantes utilisent des chiffres, les analysent (?), en tirent des conclusions quand ces chiffres sont approximatifs, invérifiables et n'ont même pas de but projectif ni de constat.

Au moins il y a une chose qui n'est pas morte en France : l'imagination.

Philippe Renève a dit…

C'est très amusant de voir qu'ils épluchent longuement des chiffres bâtis sur des hypothèses branlantes et qui ne veulent rien dire puisqu'il n'y a pas de statistiques générales sur les immigrés, pour in fine clamer que bof on sait pas trop et qu'il n'y a pas que l'aspect économique qui compte.

emile red a dit…

Si je comprends bien, rectifie si je me trompe :

S'il n'y a pas que l'aspect économique, quels sont donc ces aspects mystérieux qui compteraient tout autant ?

Je crois bien deviner mais je suis un affreux qui voit du mal partout...

Il est assez comique que de voir de grandes envolées mathématiques s'effondrer comme une fiente à la moindre punaise dans le pneu, là c'est notre talibane qui réduit le mammouth à l'état de larve... vraiment trop drôle.

Nous allons bientôt pouvoir écrire traité, uniquement avec cette littérature hautement extatique, sur "l'avenir des protozoaires en milieu urbain lors d'une crise systémique".

Nous devrions commencer à collecter les informations... avant qu'elles ne se perdent ou, pis, qu'elles soient caduques...

Rocla a dit…

Ils bâtissent érigent des buildingues dont les fondations dans les marécages à lapins donnent des ondulations conduisant à des danses de ventre rhétoriques alors que leur corps de balai a atteint la raideur cadavérique des macchabées à jamais morts pour la science ....:-))

Rocla a dit…

Et c' est quand-même plus joli un insecte qui valse que le morpion qui saute .

Anonyme a dit…

Moi, ce qui me gêne dans l'article de Disons, c'est le manque de croisement de sources. Sur un sujet aussi important et sensible, qui concerne le regard que l'on porte sur des populations entières, un truc aussi "monosourcé" me laisse perplexe.

Léon a tout à fait le droit de contester un des rapports, mais il ne tient pas compte du fait qu'il se retrouve de ce fait avec une seule source d'informations, et si la méthodologie d'un des rapports lui parait douteuse, il ne faut pas penser pour autant que cela discrédite toute thèse qui aille dans ce sens.

Et sur la manière de gérer les discours contradictoires, je rejoins ce qui est dit plus haut, c'est une catastrophe et ça ne s'arrange pas avec le temps. Voir les réponses à Finael notamment.

@ Rocla Excellent le message de 10 h 39

@ Emile. Oui, mais au 14ème siècle, la population de l'Occident est arrivée à la limite extrême. Les hommes du Moyen Age central avaient justement à cause de l'expansion démographique un régime alimentaire très déficient, qui manquait de protéines et de matières grasses, et mangeaient bien trop de glucides, alors que l'alimentation du Haut Moyen Age était visiblement plus équilibrée, parce qu'il y avait plus de forêts ou plus d'élevage, puisqu'il n'était pas nécessaire d'affecter une aussi grande part de la production des champs à l'alimentation humaine.

Ce que dit le péripate est vrai, mais seulement dans son contexte, à l'époque des grands défrichements, on a en effet besoin de main d'oeuvre, parce que gagner du terrain sur la forêt pour la convertir en champs exploitable est une besogne énorme pour l'époque (rien que penser à ce que ça représente d'enlever une souche de grand chêne avec les moyens de l'époque). En fait, je trouve l'affirmation un peu dogmatique, mais tout le monde sait que c'est un défaut de péripate.

Philippe Renève a dit…

Wald,
De toute manière on sait très bien qu'il n'y a pas de statistiques sur les populations immigrées, pour diverses raisons. Donc tous les calculs se basent sur des hypothèses et sont donc parfaitement oiseux.
Ça fait passer le temps et ça fait croire qu'on est des cadors du défrichage de chiffres... Mais comme dit Emile, un petit clou et tout se dégonfle.

Philippe Renève a dit…

Emile, ces aspects mystérieux sont cul-tu-rels. Selon certains, notre culture est la meilleure et la seule acceptable, et les autres, surtout un peu basanées, sont si dangereuses qu'il n'en faut pas sur notre pure terre de France.
Si on dit le contraire, c'est du relativisme culturel, qui pour eux est à l'ethnologie ce que l'islam est à la chrétienté: un ennemi à combattre par tous les moyens.

Rocla a dit…

Salut Wald et les zôtres ,

Tu as une façon concise de parler , tes explications sont très pédagogiques et c 'est du parleur à l' auditeur , je veux dire de celui qui écrit à celui qui lit sans passer par des mots à usage chirurgical . Merci pour cette aptitude .

Sinon , le sujet pour intéressant qu' il soit est pour moi difficile à traiter . Mon habitat se résume à une maison au milieu de champs de tournesols et autres Van goghgueries ,mes plus proches voisins écureuils pinsons lézards sont du plus agréable commerce . Dans une vie antérieure , habitant à la ville cosmopolite j' y ai vécu heureux aussi . La palette des couleurs change et évolue . Les contrastes s' accentuent . Il ne reste plus qu' à régler la luminosité pour certains ...:-))

Philippe Renève a dit…

Salut Rocla
Chez moi on sèche sur pieds, les orchidées n'arrivent pas à fleurir, l'herbe jaunit comme en été... Et chez vous ?

emile red a dit…

,Nous ne séchons pas chez nous, les caves sont pleines...

Non, sérieux, ça devient dramatique, je ne peux même plus mettre mes pieds au frais dans mon ruisseau il est à sec, juste un petit filet qui serpente dans la vase et le puits au plus bas.
----

Wald, je sais tout cela, ce sur quoi j'étais d'accord avec le Péripate était la richesse qu'apporte l'ouverture aux autres, pour les bastides il a à la fois raison et tort mais il est vrai aussi que le (mon) sud-ouest a toujours eu des mœurs un peu "bizarres" et contraires au reste des territoires royaux, au long des siècles...

Rocla a dit…

Chez nous on a bizarre , dans le Vaucluse même s' il ne pleut pas je crois qu' on a une partie des eaux alpines par la Durance mais aussi beaucoup par les rus ruisseaux torrents venant de ces contrées , ensuite le Ventoux alimente nombre de puits artésiens qui régurgitent l' hydre aux logis . Les anciens par ici avaient tous des bassins où l' eau coulait naturellement par la pression des montagnes . A cette époque bénie des Dieux on savait utiliser les avantages de la nature sans transmettre des inconvénients à nos futures générations . Les grandes maisons avaient des indépendances et je ne sais par quel miracle une automobile qui avait une galerie sur le toit était une auto à impériale . On vivait majestueusement avec un simple accessoire .
Sinon ces deux derniers jour les ondées soudaines laissent la place à des petites pluies soutenues coupées par des quart d' heure de danse des nuages genre calumet de la paix et signaux de fumée . Bref on a du temps ...

Philippe Renève a dit…

Pff dans le Vocluse une galerie fait une voiture à impériale... Toujours modestes ces gensses du midi !

emile red a dit…

Euhh !!!

C'est d'où le Kir royal ????

Et la moutarde avec particule De Dijon....

Philippe Renève a dit…

Ouh si tu entres dans les polémiques vineuses... Le Kir est de Dijon, mais le royal j'ignore sa provenance ! Du reste avant le chanoine on disait un blanc cass' et basta !
Quant à la moutarde, c'est pour la distinguer de celle de Meaux (à moi, comte dirait le cap') qui existe aussi, dit-on...

emile red a dit…

Meaux c'est pas la ville du... de... ???

Ben l'impérial c'est pas en Occitanie qu'ça a été inventé, hein, non mais, nous sommes républicains chez nous Monsieur.

Finalement vous avez dans votre nord-est le même problème avec Meaux et la moutarde que nous avons avec vous sur la préciosité du Vin, ce n'est que retour de manivelle.... héhéhé !!!

Philippe Renève a dit…

Tu ne vas quand même pas dire que le bordeaux est au bourgogne ce que Meaux est à Dijon, non mais !
Meaux c'est... Copé-collant, ouais.

Anonyme a dit…

Bonjour à tous en passant..

Et le redoutable "Mêlé Cass'" - Cassis et marc de Bourgogne ? Fut à la mode avant-guerre.. complêtement oublié aujourd'hui..

GB

emile red a dit…

Que dire d'un vin fait en hospice quand nous le faisons en château...

Bon ne rallumons pas les vieilles querelles mais euhhh, comme dirait un certain, j'ai raison. Na !!!

Tiens un peu de foie gras...

Philippe Renève a dit…

Gazi,
Il est certain que le marc aide à la conservation du cassis, jusques aux tripes !

Emile,
Merci; un peu de coq au chambertin ?

emile red a dit…

Hello Gazy,

Je croyais que le mélé-casse c'était de la liqueur de cassis avec de l'absinthe, et plus communément par chez nous avec du casa ?

Ça se boit encore mais très rarement dans nos fonds de campagne comme le casa-orgeat ou le blanc-limé.

emile red a dit…

Plutôt une lamproie sauce bordelaise...

Philippe Renève a dit…

Ne lâche pas lamproie pour l'ombre (chevalier).
Ici des infos sur le mêlé-cass: assez variable comme venin.

emile red a dit…

Ouaip, genre tord boyau de toutes sortes. Vive l'estomac en béton...

Mais je suis sûr d'avoir lu kek part qu'à l'origine c'était un mélange d'absinthe et de cassis... remarque après l'interdiction, peut-être qu'il y en a qui se sont sentis tout chose et ont remplacé dare-dare par la première bouteille à portée.

Philippe Renève a dit…

Kek part, c'est loin, ça...

Philippe Renève a dit…

Tiens, voilà un kek part...
C'est aussi avec de l'absinthe !

emile red a dit…

Ahhh !!! Voilà, j'avais l'impression d'avoir rêvé...

Sur ce, un bon week-end à tous, je me rentre dans ma chaumière...

Rocla a dit…

en voilà du voilà !

Faut dire en Bourgogne j' ai des souvenirs très sentimentaux , faisant une partie de mon service militaire à Dijon-ville après mes classes à Longvic , le soir quand on sortait prendre l' air chez la mère casse-bite ( on appelait mère casse-bite le rade le plus près de la caserne ) c 'est là que je buvais mes premiers blanc-cass . Le chanoine était encore maire et le Bien Public sa voix . Lisant sa bio il était un grand coquin puisque vicaire à Bèze alors qu' il avait pas le droit ...

J' ai découvert à l' époque un jour de printemps le marché centre-ville , plein de vie et de couleurs .

Plus tard 20 ans après , un peu plus argenté j' ai fait connaissance à Chagny dans un réputé établissement d' un apéro nommé rossignol qui m' a laissé un souvenir inoubliable , un mélange comme décrit par Gazi mais comme alcool fort je crois que c' était du cognac . J' ai aussi connu à côté de l' Etat Major à ce moment là Place Wilson une p'tite nana dont je me souviens avec le coeur qui bat encore presque 50 après . A Nuits Saint Georges chez un nommé Crottet avec une bande de copain nous avons fait une halte gastronomique de première . Plus tard , en camping-car avec Madame Rocla nous avons visité les merveilleux endroits de campagne donnant ces nectars mondialement connus ( Emile , il y en a aussi chez toi des mondialement connus ) Depuis Marsannay on chemine par les toutes petites routes direction Chalon mais doucement , tout doucement , les vieilles maisons de vignerons avec leurs hauts murs les vallons espacés , le parler guttural des anciens etc... la Bourgogne un endroit pour coqs en pâte ...

Philippe Renève a dit…

Tout ça ne nous rajeunit pas mais nous charme comme des vieilles chansons...

Je connais un peu le Vaucluse qui ne manque pas de qualités; le Gigondas notamment, près duquel j'ai parfois séjourné en vacances, est un breuvage très respectable qui se compare sans crainte avec de grands bourgognes.

J'ai de bons souvenirs du pays, du côté des Dentelles de Montmirail ou la petite route de Malaucène à Bédoin par exemple.

Etienne Celmar a dit…

Juste un mot
Je viens de lire sur Léonvox une réplique du golfeur :
"Ils sont quatre à se regarder poster dans le miroir de leur impuissance , cinq depuis que le Marcel philocycliste les a rejoint, lui qui rêve de pouvoir pontifier et copier-coller ici …"
Le golfeur de droite, "cher voisin" de qui vous savez, n'a pas remarqué que je ne faisais que passer pour dire bonjour et évoquer l'insignifiance de Disonsblabla...
Bon, ça devient comique, voire puéril
Je quitte la cour de récré
Au revoir pour de bon.

Rocla a dit…

Merci pour vos remarques Philippe et Wald , par ici c 'est des endroits fameux ; Le plus qui m' a plu c 'est , quand dans les années fin 60 je faisais du stop dans les coins , dormant à la belle étoile je suis tombé par hasard au domicile de ma future épouse . Les habitants vivaient par là un peu comme décrit par Pagnol . Mon futur beau-père parlait aux oiseaux , non pas enguirlander sa femme , une fois vidé son sac il rentrait tranquille et soulagé . Le voisin utilisait encore son cheval pour creuser les sillons . Le pastis c 'était une poudre de contrebande qu' ils mélangeaient avec de l' alcOol neutre de pharmacie . L' eau courante dans la maison ils l' ont eue vers 1970 . Dans le jardin devant la maison un puits qui servait à tout . Boire , se laver , arroser etc ...Quand un jour on se sentait pas bien pour aller travailler on se mettait " à l' assurance " Bref un monde que si on l' a pas connu que c 'est dommage .

Bien à vous .

Philippe Renève a dit…

Waldgänger,
Je connais bien le Briançonnais car je vais en vacances dans le coin depuis des temps quasiment immémoriaux. Une région délicieuse où soleil et montagne jouent à qui sera le plus haut. Et les orchidées en profitent pour se prélasser avec les grâces les plus charmantes...

Philippe Renève a dit…

Rocla,
C'est du Giono dans son jus: le bonheur de la simplicité.

Rocla a dit…

Salut Ranta , merci beaucoup de me parler comme tu le fais . Le genre de message qui me laisse penser que le monde n' est pas qu' oblique ...:-))

J' aime beaucoup ton implication dans le monde sportif mais pas seulement , tu m' as sidéré dans ton billet parlant de la panne d' une nana etc.. que etc ... comme quoi le monde marche des fois dans le bon sens . Et surtout par la mesure de tes propos lorsque tu fais un commentaire . Mais j' arrête les compliments sinon tu vas croire à du gringue . Je comprends bien évidemment qu' après être passé chez Avox avec tout ce qu' a pu comporter cet épisode de notre vie à tous ( une espèce de première mondiale où chacun pouvait dire un avis ) aucun de nous est sorti indemne de cette aventure . On a en quelque sorte essuyé les plâtres . Je sais pas pour les autres , moi c' est tombé pil-poil le jour où j' ai pris ma retraite . J' ai réappris à écrire ( un peu ) , mais surtout j' ai pu voir la confrontation des points de vue qui me passionne au plus haut point , car je suis pour penser que les mots , bien utilisés sont une espèce ( non pas de taliban ...:-)) ) mais de richesse extraordinaire .

J' ai toujours eu comme devise ' soyons moins cons ' de ce fait j' ai décidé de parler au plus offrant .

Pour que tu me situes mieux je suis total amoureux de ma liberté . Vers 30 ans j' aurais pu , tranquille acheter une boulangerie dans le centre ville et monter une bonne affaire commerciale , gagner , comme c' est possible dans ce métier beaucoup d' argent , faire des franchises ( certain boulanger détient dans les 500 fonds de commerce en France ) etc .

Ben non , je n' ai ni voulu être le Jean-Paul premier de la profession ni l' homme le plus riche du cimetière . Choisissant de faire camelot sur les marchés foire à l' intérieur de mon métier en allant un peu partout dans notre beau pays , connaissant des endroits qu' aucun sédentaire ne verra dans une vie . Tout en tirant mon épingle du jeu , ce parcours m' a rempli la tête de villages , paysages , montagnes , arrières-pays , parlant autant sur des très grosses foires comme sur de tout petits marché de trois commerçants , à toutes sortes de personnes de milieux différents les uns des autres . Pardon Ranta , je suis un peu long ..

Rocla a dit…

Pour revenir à ton post , je n' ai pas suivi l' affaire de l' ami Castor dont tu évoques une exclusion de la part de Emile ? j' ai pas suivi le film .
Par contre il me souvient très très bien d' un petit incident avec Furtif je sais plus vraiment de quoi il s' agissait , alors que Snoopy lui parlait sur le même ton que moi je m' étonnais de son traitement à mon égard , il m' a répondu qu' avec Snoopy il avait des liens que lui n' avait pas avec moi ( ce que je peux concevoir dans l' absolu ) .Il existe donc dans l' imaginaire de Furtif deux sortes de gens , ceux qu' il agrée et les autres . Ne connaissant pas personnellement ce Monsieur Furtif , lui ne me devant rien et moi rien à lui , je me suis progressivement retiré de cet endroit où manifestement il y a traitement différent selon l' origine de la provenance . La cerise sur le râteau c' est le jour où , expliquant sur Ago dans une conversation où j' ai pensé noter la profession de mon père , en l' occurrence Docteur en médecine générale , ce semblant de pitre infâme s 'est cru autorisé à émettre de vaseuses digressions à l' égard de ce fait . J' ai trouvé ce jour là cet homme de peu , très peu .

N' ayant jamais voulu exister en tant que fils de médecin , de petit-fils d' épicier ,d' arrière petit-fils ce ne sera pas un virtuel ectoplasme qui va décider ce que bon me semble .

C' est un peu dommage car dans le cadre du ' soyons moins con ' c' est un peu raté .

Le départ de Sandro , la réponse à Finael et à d' autres de la part de Léon , font que celà n' a aucun intérêt pour moi de venir sur un site où lorsqu' on entre pas dans le cadre prévu à cet effet etc etc ..

Sinon , pour faire plus léger , j' ai adoré le moment où on faisait tous équipe pour moucher le Morice l' autre taliban expert en excusions diverses .

Il y a un truc qui ne plierai jamais , Ranta , c 'est de m' exprimer ma liberté . Et celle de chez disons est étriquée .

Mais bon , là où je suis d' accord avec toi c 'est que la perception des choses est différente selon les individus .

C 'est pourquoi je garde toute mon amitié pour toi et pour ceux que j' aime bien .



Bien cordialement à toi .

Rocla

Rocla a dit…

J' oubliais Ranta , tu as raison quand tu dis que je suis amoureux des mots et que Emile est un artiste quand il s' y met , mais pas seulement lui , Philippe a un sens de l' ordonnancement et du style pas piqué des hannetons , et c 'est aussi une des raisons pour laquelle je faisais équipe avec le si détesté Demian West qui trouvait en quelques secondes des formules feux d' artifices .

Une idée exprimée avec art vaut son pesant d' or .

Avec dépit , ben du dépit ....

Anonyme a dit…

Ah Rocla, ça ne m'étonne pas, le coin a déjà quelque chose qui annonce Pagnol, quand on parle de la barrière climatique dans les Alpes, que l'on peut en faire un tracé précis du côté de telle ou telle crête de montagne, c'est on ne peut plus vrai. Je suis toujours arrivé dans cette région par Grenoble et le col du Lautaret, que j'aime beaucoup pour sa verdure et son évasement, et c'est incroyable comment le Sud est là de l'autre côté, dès que l'on descend sur Briançon. La haute vallée de la Durance, c'est déjà le midi dans l'air, avec la lumière intense, les rochers, les herbes sèches.

C'est assez spécial ton expérience dans le coin, c'est quelque chose que je n'ai pas connu, je suis d'une autre génération, la modernité est passée par là, j'ai bien quelques souvenirs de Corse du milieu des années 80 quand j'avais 8 ans, mais rien à faire, le monde d'avant, je ne pourrai le connaître que par les films, les livres, les photos ou les témoignages.

@ Philippe

Ne connaissant pas les fleurs comme toi, le souvenir le plus marquant que j'ai en matière florale dans ce coin est une edelweiss qu'un guide m'offerte. On était en randonnée en groupe avec lui pour faire le tour du Combeynot (où on longe le massif de la Meije avec le spectacle que tu imagines), nous montions vers le sommet du tour, le col d'Arsine, et il m'a proposé de m'offrir une edelweiss, j'ai accepté avec plaisir, et je l'ai vu monter et disparaître, et puis il a ramené la jolie fleur, que j'ai gardée séchée des années, parce que j'aime toutes les couleurs dans la gamme des gris clairs, argentés et blancs. Il ne voulait pas par contre que l'on connaisse les coins pour ces fleurs, en bon montagnard, il tenait trop à la préservation de son monde. Ca ne m'étonne guère, je connais des Ardéchois, et dans leur coin, jamais ils ne jetteraient un papier dans la nature.

Sinon, je ne sais pas pourquoi j'ai ce souvenir particulièrement en tête, je me remémore une ballade vers le sommet de l'Izoard, avec un temps gris et neigeux, pourtant la lumière était magnifique dans ses tons gris, froids et intenses à la fois, les crêtes rocailleuses étaient superbement piquetées de blanc, et ce jour là j'avais fait particulièrement attention aux fleurs, je me souviens de couleurs vers le violet/fuschia et vers le mauve, et aussi d'autre dans un bleu vif.

Anonyme a dit…

Bon, pour ce que je lis sur Disons, j'ai quelques petites choses à dire. Voir le nom de Gazi présenté implicitement comme un infréquentable dans un post de Ranta m'étonne, Gazi est incisif mais ça ne va pas plus loin, je me souviens de ses saillies sur les frédéric lyon ou bullgroz, pas de quoi fouetter un chat. Et pour ceux qui s'en souviennent, le coup du blaue Licht/bluelight (http://www.youtube.com/watch?v=EMGaNJOe9cc) était vraiment énorme, je ne sais pas si ça rappellera des souvenirs à certains mais je sais que d'autres que moi n'avaient pas oublié cet épisode.

Quant au fait de laisser publier tel ou tel commentaire, il est vrai pas très classe, après tout, j'ai bien en mémoire les considérations de Snoopy sur les pauvres et la pauvreté, écrites noires sur blanc sur les fils de Disons en toute impunité, les pauvres qui sont des ratés, des loqueteux, des minables, sans parler de ses propos racistes. Et je dis à Ranta, certes à retardement, que je n'ai pas adopté la bonne attitude, à savoir cracher à la gueule de celui qui sort ça, mais aussi de ceux qui laissent dire des trucs pareils. Après, c'est bien beau de s'indigner de Morice, mais balayer devant sa porte est toujours mieux.

Je te pense assez malin pour avoir fait ton trou dans la vie assez vite, et que tu n'as jamais fait partie de ta vie de la catégorie des "working poors", que j'ai occupée à une époque, grand bien te fasse. Je ne ferai pas comme nombre de mythos sur le net, je ne gagne pas beaucoup et je l'assume, et une partie de mes revenus me vient de l'AAH, l'autre de mes maigres gains.

Philippe Renève a dit…

Bonjour à tous, bonjour Wald
Pour tes fleurs de montagne vers l'Izoard, le violet fuschia, la magnifique et modeste Linaria alpina ?
Et le bleu vif, à coup sûr quelque gentiane éclatante...

Philippe Renève a dit…

Pour les commentaires sur les blogs, en effet, certains dont la forme n'est pas injurieuse sont tout aussi ignobles sur le fond; il y a parfois plus de mépris et d'insulte dans le sens que dans la forme, envers des personnes ou des groupes.

Cela dit, les insultes caractérisées, comme celles qu'on a pu lire hier, ne font que rabaisser leurs auteurs, qui ainsi se montrent aussi incapables d'arguments qu'impolis.

Philippe Renève a dit…

Wald,
Pour l'edelweiss je crois bien qu'une légende est entretenue sur leur rareté qui serait terrible.
Je suis tombé (sans mal, merci) à plusieurs reprises sur ces plantes parfois en masse, dans la Haute Ubaye, le Mont Cenis ou l'Izoard justement, et là à 20m de la route !
Si un jour tu retournes dans ces coins-là, dis-le moi, je t'indiquerai les endroits !

Philippe Renève a dit…

Au temps poour moi pour le fuchsia dont j'ai égratigné l'orthographe.
Pardon à l'excellent M. Fuchs !

Rocla a dit…

Bonjour à tous ,

Resalut Ranta ,

Merci pour ta réponse , là on a fête du quartier à midi , je dois faire des petits choux à la crème pâtissière et autres gâteries . J' te reparlera aprèm si quand j' ai pas congétrobu...:-))

Philippe Renève a dit…

Bonjour Rocla
Dites, je crois que cette conversation avec Ranta pourrait avantageusement se tenir en privé, ce qui permettrait de tirer un trait sur ces différends dont pour ma part j'ai ras la casquette et que je ne veux plus aborder en public.Vous pouvez si vous voulez me communiquer par phil.reneve@sfr.fr une adresse mail que je pourrais transmettre à Ranta.

Philippe Renève a dit…

Pas trop cuits les petits choux, hein !

emile red a dit…

Bien le bonjour mes Seigneurs,

Je ne croyais pas allumer la bouzine mais il fait trop chaud pour aller folâtrer.

J'ai bien aimé lire vos souvenirs de campagne, enfin de prés et de champs et de marchés rustiques et ruraux.

Tout d'abord la raconte des rivières et fleuves de Wald que je retrouve ici dans notre région où Garonne et Dordogne se battent la vedette, tonitruants et bouillonnants comme de jeunes bambins aux abords forains.

Puis les montagnes que je connais mais pas du même cru, chez nous aussi elles nourrissent les cours d'eau, de neige et de rocaille, mais d'Edelweiss, point je n'ai jamais vu, cela reste un mystère des yeux, du nez et des doigts.

emile red a dit…

En revanche.

Gamin, durant nos nombreuses vacances en Creuse avec mon cousin, chez notre grand-mère, j'ai bien connu le puits dans la cours, le seau gelé remonté au matin avec la bouche qui fumait à travers l'écharpe, la cuvette qu'on remplissait en n'osant tremper la main, le lait frais et moussu qui s'agrémentait à merveille d'une large tartine, puis la soupe brulante dans le chaudron pour les cochons ou pour la pause, les grands bols sur l'immense table, le pain qui trônait de ses deux kilos de bonheur, le beurrier en faïence bleue et la motte qui le jaunissait, le jambon et les graillons qui ébréchaient une vieille assiette, les verres culottés et, avec ses étoiles, la bouteille assortie sans jamais de bouchon et toujours miraculeusement pleine.
Je me souviens des murs verdâtres et sans couleur, qui se réchauffaient de la majuscule cheminée à bœuf, et aussi de l'évier de pierre et sa vaisselle éternelle, du calendrier PTT et de l'éphéméride qui se disputaient le coin fenêtre, des disparus sur les photos cireuses de mariages , des biches qui s'égaraient au fil du coton dans un cadre défraichi et de la maie de chêne curieuse et interdite où disparaissaient les restes et naissaient les p'tits Lu de quatre heures, du chocolat Eléphant Noir derrière les portes verrouillées du vaisselier verni.

J'ai encore en mémoire le vieux 400 kilos Renault qui nous menait au marché, bérets vissés et blouses grises, les vaches meuglant à l'arrière, l'aiguillon à l'avant, les bottes qu'il fallait décrotter pour aller en ville et monter dans le camion, et puis la foule des marchands, les barrières et les cris, les légumes qui nous toisaient du haut de leur étal, les parapluies et les rombières qui nous hélaient pour une piécette ou gouter un saucisson et enfin le café, la fumée, le plancher usé et gris, le père Blanchard toujours saoul et la fille du patron qui versait nos limonades lumineuses d'un sourire d'ange et de ses mains blanches.

L'été c'était les noisettes que nous chipions à la volée allant au foin dans l'antique tombereau bleu, la vénérable Hida balançait sa tête et ses œillères et, à coups de queue, chassait les mouches et les taons. Nous nous vautrions sur les meules, nous nous piquions les jambes, nous mâchions la folle avoine, puis nous courions dans le ruisseau sous les arbres centenaires pour mater les gratons et ôter la paille, nous cherchions les écrevisses sous les pierres, nous pistions les gardons au regret de l'épuisette à l'étable. Puis nous rentrions, fourbus, aux côtés de la vénérable à la peine, nous lambinions en quête de mures ou de girolles, arrivés, l'imposante lessiveuse galvanisée et pleine nous accueillait entre ses énormes poignées. L'été et ses orages qui nous terrifiaient dans la moiteur des édredons, assourdissant dans les vallées, jouant des ombres quand les lampes vacillaient puis s'éteignaient, la boue qui ruisselait clapotant sur les pierres, la pluie qui noyait les chemins, les moutons qui geignaient, la basse cours qui s'égaillait les poules se roulant en boule, les pintades cherchant l'abri d'un châtaignier.

Sans doute que tout à changé, il y a des années que je n'y suis pas retourné, ma grand-mère s'en est allé, nos amis fermiers en suivant, j'ai appris qu'il y avait une autoroute en plein champs, que les Parisiens y rachètent les moindres masures, que le lait ne se vend plus et qu'un tracteur a remplacé Hida...

Philippe Renève a dit…

Merci Emile, voilà une bouffée de souvenirs goûteux que tu nous permets de savourer avec toi !

Anonyme a dit…

Bonjour Philippe, c'est bien ça, j'en suis à peu près sûr, et c'est tout à fait cette nuance de bleu si particulière.

Philippe Renève a dit…

Le bleu gentiane est unique tout en étant multiple; peut-être la lumière d'altitude y est-elle pour quelque chose.

Anonyme a dit…

@ EMILE RED

J'ai des souvenirs assez proches mais quelques détails diffèrent : une 202 plateau en place du 400kg Renault et (un détail d'importance) le calendrier n'était pas celui des P & T mais celui d'un accessoiriste automobile et illustré par... Aslan ! Autant dire que ma sexualité en a été irrémédiablement orientée vers les pin-up !
GB

emile red a dit…

Gazy,

Oui je suis sûr que beaucoup ont connu ces fermes dont les habitants devenaient les secondes familles des fils des enfants de la guerre, ces familles qui quelques années auparavant avaient abrité, caché les poursuivis, les pourchassés, les perdus des routes de l'exode et de la fuite.

Après avoir été cachée et protégée, ma grand-mère vieillissante s'est installé auprès des sauveurs de ce qui restait de sa famille.

Petite chose qui va te faire sourire, au début, après que mon père eut le permis de conduire, c'est en 202 découvrable qu'il nous y emmenait passer nos vacances...

Philippe Renève a dit…

Ha Gazi nourri tout petit au lait voluptueux des dessins d'Aslan !

Blague à part, merci à tous pour ces effluves un peu sépia... Ils attendrissent nos neurones un peu patinés.

Anonyme a dit…

@ Philippe R.

Puisque ce fil, grave au départ, s'est irrémédiablement laissé dériver vers des choses plus légères.. parlons d'Aslan.

Très connu et immédiatement identifiable. Son grand frère, lui aussi est immédiatement identifiable.
Extrèmement productif : qui n'a pas croisé un jour une de ses couvertures de romans de gare.. ou n'a pas tenu une boite d'allumettes de la Régie des Tabacs illustrée par ses soins.. Il est décédé cette année.
Une pensée donc pour Michel Gourdon :

http://www.occalivre.be/images/books/Une%20poule%20de%20trop.jpg

http://4.bp.blogspot.com/--cD2NrILiPQ/Tc6klwL4ZGI/AAAAAAAAAGg/YvMiB_VvhhU/s1600/chosen_fleuve_03.jpg

http://1.bp.blogspot.com/_rc_nnuMe3M8/TSg4YUS9wmI/AAAAAAAAHmw/YpWaBiHt4Bc/s1600/Noir_023.png

GB

emile red a dit…

Sublime Gourdon.

Si je me souviens il a été aussi affichiste de cinéma, mais rien ne fera oublier San Antonio qu'il a inscrit à la postérité des kiosques de gare et des librairies de banlieue.

Il y a un air de cabale à Bordeaux qui fait des artistes superbes qu'on oublie pourtant...
J'avais, autrefois, fait un article sur un cinéaste bordelais qui comme les frères Gourdon resta au pied de l'Olympe puis tomba dans l'oubli.

L'histoire, un jour, les réhabilitera

Philippe Renève a dit…

Bien sûr, les dessins de Gourdon sur les "San-A" ont marqué une époque et ont fait école.

Curieusement, on retrouve encore maintenant ce style sur les couvertures des magazines de faits divers type "Détective".

Gül a dit…

Première réaction à l'attention de GB : POurquoi Aslan? Cela a-t-il la signification particulière que JE pourrais y trouver??? ;-)

Pour revenir à votre article, Philippe, je crois que l'excuse de l'immigration responsable de tous les maux est bien pratique pour tous ceux qui ne souhaitent pas assumer les responsabilités qui leur sont attribuées.

Je suis navrée, chaque jour apportant son lot de fait-divers nouveaux plus macabres les uns que les autres, navrée, donc, de constater à quel point on cherche systématiquement le bouc-émissaire qui ne correspond en rien à un (ou un groupe d'individus) précis, mais à stigmatiser une population donnée selon le lieu où l'évènement déplorable s'est produit.

Je suis atterrée de voir qu'il est exclu de la pensée majoritaire que, dans les quartiers où adviennent ces dérives intolérables, vivent un nombre conséquent de famille dites d'(origine)immigrées et qui ne demandent qu'à vivre en toute quiétude.

Etant moi-même mariée à un de CES immigrés, je sais ce que cela représente, mais je sais tout autant quelle est l'éducation donnée dans le cadre de la plupart de ces familles. Croyez-moi, les français n'ont qu'à bien se tenir! ;-) Je retrouve dans la communauté que je fréquente des attitudes de la part des parents vis à vis de leurs enfants, ce qui existait chez nous il y a 1 siècle!!!... Ou presque!

Les enfants des familles émigrées en France sont pour la majorité soumis à des règles extrêment strictes quant à leur comportement. Leur attitude à l'extérieur étant bien souvent la marque de toute la famille, il n'est bien évidemment pas question que cet "honneur" soit détruit.

Maintenant, comme partout, il y a la "lie" (voire l'hallali, hem, pardon, je m'égare...). Oui, il y a des individus répréhensibles, et hautement, même!

Je ne conçois pas un seul instant qu'un gouvernement, qu'un Etat, ne sache faire appliquer à tout endroit de son territoire la loi en vigueur.
Je ne comprends pas qu'un gouvernement laisse aller à vaut-l'eau des quartiers entiers alors que la majeure partie de la population les occupant ne demande qu'à vivre en paix, "bourgeoisement" comme le dirait un contrat de bail locatif!

Il est sans doute si simple de fustiger une partie de la population, désormais parfaitement intégrée (il parait que ça en gêne?!?)plutôt que de contrecarrer avec vigueur les pratiques parfaitement illégales qui existent dans certains lieux au point d'en faire des zones de non-droit où les habitants n'ont même plus leur mot à dire! Oui, c'est si simple de dire que c'est la faute aux immigrés qui foutent la merde partout et que sans eux tout irait pour le mieux...

Gül a dit…

(...la suite car je n'ai pas pu tout publié d'un seul coup)
Personnellement, sans eux, je ne sais pas vraiment, mais à l'heure actuelle, je pourrais dire que je n'aurais pas ce mari extraordinaire, papa fabuleux, ouvert et joyeux et curieux de tout! Et je suis profondément heureuse avec lui.

Voilà pour tous les cons qui ont peur, pour tous ceux qui n'ont jamais regardé plus que le bout de leur nez, pour ceux qui sont bêtement con-vaincus que leur culture soit la seule ayant droit, bref pour tous les bouchés, tous les "oeillèrés", tous les abrutis confinés dans le petit, tout petit confort, je n'ai que ce message vécu!

La délinquance et la déliquescence des quartiers de banlieue n'est incontestablement pas la faute des immigrés, mais bel et bien, la faute des politiques gouvernementales qui au fil du temps n'ont, ni appliqué leurs devoir de protection de la population, ni celui d'empêcher la mise en place des trafics en tous genres, ni fait le nécessaire pour que chacun trouve sa place dans un pays riche... Mais plutôt ont privili=égiés les actionnaires et autres blindés de thunes pour le plaisir de les voir leur faire des courbettes sur lesquelles ils se bidonnent à peine terminées!

Nous vivons dans un monde de Guignols, avec un grand "G", c'est tout ce que je leur accorde!

Coup de gueule terminé, je bise tout le monde ;-)

Unknown a dit…

Tres bien dit