lundi 7 février 2011

Naturalisme ou culturalisme ?

Emile Red nous transmet cet article.
Attention, ce qui suit n'est qu'une modeste théorie qui n'a rien d'absolu et chaque perception doit être relativisée en considération de la diversité de l'état humain.

Il y a des lustres que je m'interroge sur ce qui différencie un homme de gauche d'un homme de droite.
D'aucuns définiront les dissemblances uniquement sur un ensemble de valeurs antagonistes.
Pourtant est-ce si simple ?
Nous avons dans un même corps national une éducation majoritairement identique, nous avons fréquenté l'école de la république, nous partageons les mêmes traditions, nous avons une langue commune. Passons pour l'instant l'objection de l'origine exogène ou sociale tant les exemples contradictoires sont nombreux.
Globalement, nous avons tous la même culture.

La source de cette interrogation résulte des deux questions que tout homme s'est posées un jour :
a) Comment un ouvrier peut-il être de droite.
b) Comment peut-on croire à l'égalitarisme.

L'analyse de ces questions sous-tend une forme de déterminisme évolutif, pour un gauchisant, qui voudrait que l'ouvrier ne peut être que de gauche résultante de son état d'ouvrier et que ce ne serait que conditionnellement qu'il pourrait diverger vers la droite, déterminisme statutaire, pour un droitisant, qui définit une place et une seule pour chacun sans possibilité de variation.
Les faits, dans la marge, sont assez concordants, effectivement nous voyons souvent un passage de la gauche vers la droite alors que l'inverse semble inexistant.
Mais la conclusion de cette analyse ne vaut pas réponse, nous pourrions stopper l'affaire en affirmant que l'ouvrier est de gauche et que son devenir de cadre peut l'amener à droite ou que c'est le niveau de mérite et de capacités qui font un homme de droite.
Pourtant rien n'est moins vrai...
Lorsque nous répondons aux questions précédentes, nous omettons l'ensemble des cas pour nous focaliser sur une image définie inconsciemment, que nous soyons de droite ou de gauche, nous symbolisons l'idée.
Or quand on lit la prose de droite nous nous apercevons que le déterminisme statutaire est d'autant plus une certitude que nous nous approchons des extrêmes et de même quand nous nous dirigeons vers l'extrémité à gauche nous perdons la forme déterminée, ce qui ressemble étrangement aux concepts d'inné et d'acquis en psychologie. Nous pourrions tout à fait interchanger le déterminisme évolutif par l'acquis, et le statutaire par l'inné.
D'où la notion de droite qui prédétermine le devenir par l'inné et la notion de gauche qui centre le futur sur l'acquis, il serait aisé de définir l'approche de droite comme un "naturalisme" et celle de gauche comme un "culturalisme".
A partir de ce postulat, il devient plus compréhensible que la forme de pensée définirait le positionnement philosophique tout en faisant abstraction de la diversité sociale originelle.

Le naturalisme identifie l'homme dans ses capacités naturelles à dominer ou à être dominé, nonobstant sa culture.
Le culturalisme appuierait l'évolution de l'homme sur le contexte culturel et sa détermination à dominer ou être dominé sur le circonstanciel.
C'est par ce biais qu'on peut aussi expliquer le relativisme constitutionnel de la pensée de gauche et la fermeté convictionnelle de la pensée de droite, d'où les possibilités de variations des uns et la stabilité identitaire des autres.
De même ce postulat expliquerait valablement la propension indéfectible à assumer croyance et foi religieuse plutôt à droite quand l'agnosticisme ou l'athéisme serait un aboutissement réflexif à gauche.

Et encore, c'est dans le même esprit qu'il est possible d'intégrer les principes de justice ou d'humanisme, de ce fait la variabilité de l'homme est entérinée dans la pensée de gauche quand elle est exclue du raisonnement de droite, aussi nous pouvons expliquer l'individualisme qui fait un homme monolithe indépendant du milieu et le sens collectif qui caractérise l'inconstance humaine.
Il convient de ne pas tomber dans la simplification, cette théorie résumée n'est nullement exhaustive d'exception, elle se distingue seulement dans la dissociation du mode de pensée de l'état contextuel et expliquerait les anomalies interrogées en ce début de texte. Elle tend à exposer les attachements philosophiques à deux constructions intellectuelles singulières qui ne se recoupent que très peu et à expliquer succinctement les raisons de l'incompréhension et des incompatibilités qui règnent entre deux groupes conceptuels indépendamment de leur composition.

Je souhaite avoir été précis bien qu'un livre entier serait nécessaire à détailler cette réflexion...
 
Emile Red

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Emile

Il faut avoir travailler pour des patrons de gauche (presse, syndicat, association) pour avoir une idée de l'humanisme calculé et de leur justice limitée. Le pire patron que j'ai eu pendant 8 ans a été un syndicat à gauche toute. Quelle déception. Malheur aux salariés et aux permanents qui ont l'audace de leur faire remarquer que leurs manoeuvres nuient aux intérêts des adhérents qu'ils sont sensés défendre. Le discours complaisant et généreux de ces dirigeants de gauche dans les medias pour toucher des pauvres ouvriers exploités par le patronat se heurte brutalement à leur arbitraire impitoyable et autoritaire envers leurs propres salariés. L'égalité homme/femme, que ce soit pour les salaires ou pour l'égalité de la représentation, n'est pas une urgence pour eux.

L'arbitraire et le mensonge de gauche ou de droite sont à combattre. Je reprendrais les mots d'Elisée Reclus: "Ce n'est point dans le choix de nouveaux maîtres qu'est le salut. Que chacun reste le maîre de soi-même... Ne vous tournez pas vers les chaires officielles, ni vers cette bruyante tribune, dans la vaine attente d'une parole de liberté. Ecoutez plutôt des voix qui sortent d'en bas, dussent-elles passer à travers les grilles d'un cachot" (Préface de Paroles d'un Révolté, Pierre Kropoktine)

Causette

emile red a dit…

J'ai connu un ami qui a vécu le même calvaire dans un syndicat pourtant réputé sans concession pour le patronat.

Cela ne fait que confirmer l'idée que le déterminisme non seulement provient d'une vision philosophique installée mais qu'il est indépendant de la classe sociale, du sexe ou du positionnement politique théorique.

Et comme tu le soulignes, c'est à l'extrême de l'extrême gauche que le déterminisme disparaît totalement, philosophiquement parlant s'entend.

Le plus étrange dans cette conception est que nous pouvons trouver des féministes convaincues qui appliquent consciencieusement un déterminisme statutaire sur d'autres groupes sociaux s'en se rendre compte de l'ambiguïté de leur comportement.

Mais comme je dis à la fin il faudrait plus qu'un article pour clarifier le cheminement et confronter et conforter les thèses.

hks a dit…

à Emile red

Prenez un chômeur
Que va dire l' homme de droite ? Il va dire que cet homme peut s'en sortir avec de la volonté ,il est libre dans un système où la liberté peut s' exprimer .
L'homme de gauche va dire : la situation du chômeur dépend d'un système oppressif ,donc de déterminations diverses mais fortes , il ne peut s'en sortir que si l'ensemble des déterminations change .
Pour l' homme de gauche l'ensemble des déterminations extérieures l'emporte sur la force du libre arbitre .
On peut donc tout à fait inverser votre propos .

emile red a dit…

Pas du tout...

Tu ne mets pas les choses dans l'ordre, les idées ne sont pas basées sur des constats mais proviennent d'axiomes quasi intangibles.

Le chômeur est chômeur dans sa nature intrinsèque pour la pensée de droite, le changement d'état apparent ne modifiera pas l'état naturel du chômeur.
La notion de volonté n'est que le camouflet du transfert du principe de liberté de la société vers l'individu.
L'individu est son propre garant, il n'a de liberté que celle qu'il se donne et le cas échéant l'état providence lui vient en aide.

Pour la pensée de gauche, ce n'est pas sa nature qui fait le chômeur mais les circonstances défavorables, l'état de chômeur est transitoire.
La société est impliquée dans la recherche de solution, elle lui doit l'égalité.
La loi est son garant, il n'a de liberté que par la liberté de la collectivité, l'état redistributeur l'accompagne.

Il n'y a de libre arbitre ni à gauche ni à droite, chez les uns parce qu'on dépend de ses gènes, chez les autres parce qu'on dépend du milieu.
Chez les uns parce que rien ne modifie l'état naturel, chez les autres parce que l'état ne peut être modifié que par l'intervention de la société.

hks a dit…

A Emile red

Il m’est très difficile de vous répondre parce que vous déduisez étroitement la position politique de supposées options philosophiques quasiment axiomatiques .

A droite on aurait un préjugé sociobiologiste (pessimiste et sans concession ) et à gauche un environnementalisme (optimiste et ouvert à des subtilités ) .

J’ admets la distinction entre pessimistes et des optimistes .Et je pense qu’elle a quelque chose à voir avec les options politiques . Le pessimisme sera plutôt conservateur( voire conservateur libéral ) et inégalitariste et l’optimiste sera progressiste et égalitariste .

Vous affirmez que les idées philosophiques sont premières et cause initiales

Ne serait -ce pas à l’inverse ,et donc que les idées philosophiques dépendraient d’ un heureux ou moins heureux caractère ,ou bien de plus ou moins de chance dans les expériences de l’existence .
Car comment naissent nos idées philosophiques ?
Un événement unique , traumatisant , un fait contingent peut les faire basculer .
Et vous avez alors l’ option politique liée à de l’aléatoire .

Aurions- nous donc des idées philosophiques programmées génétiquement ? Ce qui nous ramènerait aux thèses de la sociobiologie ( je ne sais si elle est aussi intrépide ).

emile red a dit…

Hks,

Je parle de construction philosophique ce qui me paraît écarter toute origine génétique de la pensée qui, à mon avis, n'a aucun sens.

Votre post est exemplaire de ce que j'appelle le naturalisme de droite, je ne dis pas que vous êtes de droite mais que vous utilisez ce cheminement.
D'abord la question fermée du choix optimisme/pessimisme, ensuite l'idée immédiate de relier un fait à une question génétique.
J'appelle ça le syndrome du " Bon, tu manges ? "

Je m'explique :

Quand on devient parent on se trouve inévitablement devant un enfant qui refuse de manger, il en résulte deux attitudes parentales inéluctables, symptomatiques du mode de pensée.
- " Bon, tu manges ? Quoi faire pour qu'il mange, pourquoi ne mange-t-il pas ? "... / ... choix indéfini, interrogation existentielle
- " Bon tu manges ? Sinon tu vas au lit, regarde ton frère, il mange lui "... / ... choix imposé, comparatif "ad proxima"

On retrouve bien là la question ouverte, l'incertitude et l'implication chez les uns, la certitude, l'approche binaire du choix fermé, la mise en perspective génétique chez les autres.
Il n'est pas question de prendre partie mais de faire ce constat qui semble mettre en concordance les actes de la vie à l'orientation réelle du sujet.
Bien sûr, les exemples ne sont pas toujours aussi tranchés mais les comportements sont quasi constants.

Je lie étroitement l'attitude, le discours au positionnement philosophique qui induisent la pensée politique, ce qui ne signifie pas que ces caractères sont invariants.

hks a dit…

à Emile red

Ce choix optimisme/pessimisme, c'est ce que j' ai retiré de vos "options philosophiques" .

Je vous cite "Nous pourrions tout à fait interchanger le déterminisme évolutif par l'acquis, et le statutaire par l'inné."
.
La pensée de droite est fataliste (l' inné ,la force du destin, c'est le pessimisme ) celle de gauche est méliorative ( l' acquis , on peut contrarier le destin , c'est l' optimisme)

Comment se fait- il que certains sont pessimistes et d'autres optimiste ?
Vous me répondez que c est à cause de leur option philosophique .
Mais c'est tautologique ça !

Votre raisonnement est le suivant: les hommes optent pour une philosophie en raison de leur option philosophique .

Pour sortir de la tautologie il faut chercher pour quelles raisons les hommes optent pour telle ou telle philosophie .

hks

emile red a dit…

Je ne réponds pas à votre question sur l'optimisme/pessimisme, pour la bonne raison que je ne suis pas d'accord avec votre amalgame par trop manichéen et sans aucune nuance. D'ailleurs le culte du mérite à droite peut-être de l'optimisme quand la spéculation à gauche peut être fortement pessimiste.

D'autre part jamais je n'ai dit que les hommes optent pour une philosophie en raison de leur option philosophique, je crois que tout homme base sa philosophie politique à venir sur l'empirisme d'un ensemble de contraintes vécues, apprises ou appréhendées différemment (sans raisons apparentes, par choix peut-être (?)). Donc il n'y a aucune tautologie là dedans et là n'est pas le sujet.

Ce que je décris n'est pas les raisons qui amènent vers telle ou telle position mais que ces positions d'arrivée sont constantes et duelles.
Qu'il y a vraisemblablement des tas de raisons différentes mais qui mènent toujours, vers une seule philosophie de droite qui sera d'autant plus prégnantes qu'on se déplace vers l'extrême droite et une seule philosophie de gauche d'autant moins pressante que le curseur se décale vers l'extrême gauche.
Que plus on se déplace vers la droite et plus le "naturalisme" sert de support philosophique quand vers la gauche on se tourne vers le "culturalisme".
Qu'il y a une plus forte imprégnation du naturalisme quand le culturalisme peut ne subsister qu'en surface et que pour cette raison on a plus de propension à se déplacer vers la droite alors que le contraire et quasi inexistant.

hks a dit…

à Emile red

Votre distinction :'approche de droite comme un "naturalisme" et celle de gauche comme un "culturalisme" n'est pas moins manichéenne que la distinction entre pessimisme et optimisme .
Ce n'est pas moi qui est exprimé cette distinction . Je vous signale que j' ai dit deux fois que c'est votre position que je décris (et non la mienne )

De mon point de vue le naturalisme et le culturalisme se retrouvent mêlés dans certaines proportions autant dans la pensée de gauche que dans celle de droite .
Il y a par exemple tout un pan de la pensée de gauche ( marxiste en l’occurrence) ou le déterminisme par l' infrastructure matérielle est patent .
A l'inverse une pensée de droite (celle liée à Dumézil nolens volens ) ou les formes de structuration culturelle sont prégnantes .


...............................

Vous me donnez ,maintenant seulement, quelques explications sur l'origine de nos idées politico-philosophiques .
Je regrette mais on est tout à fait dans le sujet quand on cherche les causes de l'inclination à droite ou à gauche de l’échiquier politique .
.........................

Sur le fond je ne pense pas que votre distinction soit très opératoire .
Qu'en est- il dans votre distinction e parrappor à l’idée d'égalité , à celle de fraternité (voire celle de solidarité ) et encore à celle de liberté .
Car je vois moi là des idées fortes sur lesquelles ont peut distinguer les options de droite de celles de la gauche .

hks

Anonyme a dit…

En passant
Bonjour Emile

Quand tu observe ou éprouve une émotion par rapport à la nature, son fonctionnement ( compris ou pas ), sérieusement, tu te pose la question si c'est de "gauche" ou de "droite" ?

Perso, s'cuse, de ma fanche brutalité, c'est toujours trouvé cela... heu... je peut ?

Complêtement con, enfin, pour être plus "politiquement korrect" ça me dépasse complêtement.

Mais benoîtement j'en suis resté question "naturalisme" au "Leçons de choses" ( une allergie au "istes" et" isme" ?).

J'imagine la réponse d'un papillon qui déguste une fleur si je lui pose la question = C'est de gauche ou de droite ? ouvrier ou patronal ?

J'imagine la réponse = Un grand éclat de rire! et une question à la con en réponse à ma question à la con " La chiralité est-elle de gauche ou de droite" ?

Trop cons les papillons et moqueurs , vraiment :o)


Idem pour la branlette intellectuelle, comme pas besoin de main, impossible de dire si c'est la gauche ou la droite, hin! hin!

hks a dit…

à l' anonyme
Il est bien évident que du point de vue de l'étoile mer ,point de vue au dessus duquel vous ne vous élevez guère, il n'y a ni gauche ni droite .
hks

Etoile des neiges a dit…

ça me plait l'étoile de mer, moi qui adore le cycle digestif de l'hotloturie ma voisine :

Holotur( lututu) ique=

Ce que je décris n'est pas les raisons qui amènent vers telle ou telle position mais que ces positions d'arrivée sont constantes et duelles.
Qu'il y a vraisemblablement des tas de raisons différentes mais qui mènent toujours, vers une seule philosophie de droite qui sera d'autant plus prégnantes qu'on se déplace vers l'extrême droite et une seule philosophie de gauche d'autant moins pressante que le curseur se décale vers l'extrême gauche.
Que plus on se déplace vers la droite et plus le "naturalisme" sert de support philosophique quand vers la gauche on se tourne vers le "culturalisme".
Qu'il y a une plus forte imprégnation du naturalisme quand le culturalisme peut ne subsister qu'en surface et que pour cette raison on a plus de propension à se déplacer vers la droite alors que le contraire et quasi inexistant.

_______________ Digestion______________

Ce que tu décris n'est pas les raisons qui amènent vers telle ou telle position mais que ces positions d'arrivée sont constantes et duelles. 
Qu'il y a vraisemblablement des tas de raisons différentes mais qui mènent toujours, vers une seule philosophie de gauche qui sera d'autant plus prégnantes qu'on se déplace vers l'extrême gauche et une seule philosophie de droite d'autant moins pressante que le curseur se décale vers l'extrême droite.
Que plus on se déplace vers la gauche et plus le "naturalisme" sert de support philosophique quand vers la droite on se tourne vers le "culturalisme".
Qu'il y a une plus forte imprégnation du culturalisme quand le naturalisme peut ne subsister qu'en surface et que pour cette raison on a plus de propension à se déplacer vers la gauche alors que le contraire et quasi inexistant.


Reflexion du calamar ( qui se marre) =

dans le deux cas, a peu de chose près, les deux textes aurait provoqués les mêmes réponses.

ça calme, non ?

----

demain si vous sages, l"étoile de mer vous expiquera comment on t rends des intellos fous et on les fait s'entretuer, pour que leur morceaux retombe sur le sable.


Au niveau de ???

Ben, des étoiles de mer ! Pardi!

hks a dit…

à Etoile d. n.

je disais à Emile red
qu'il ne donnait pas les raisons ( ou les causes explicatives ) de phénomènes supposés observables .
On est en présence d'une répartition et/ou entremêlement des deux thèses d' un bord à l' autre de l’échiquier politique
A mon avis le phénomène n' est pas observable dans la radicalité énoncée , difficile d'en déceler les causes .


Il existe pourtant bien un phénomène observable qui est en l’occurrence la distinction exprimée d'un clivage entre la gauche et la droite .
Nous pouvons au moins l' observer chez les gens dits de gauche et voir ce qui semble être les causes de leur attachement à certaines valeurs dites "de gauche" .
Je ne vais pas faire l'impasse sur un tel phénomène .

La distinction entre culturalisme et naturalisme ne me paraissant pas opératoire, je vais d'abord essayer d' éclaircir ce qui me semble relever des valeurs de gauche ( revendiquées comme telles ).

Pour Emile red la distinction entre deux options philosophiques (culturalisme et naturalisme) semble valoir pour explication des valeurs .
Sans vouloir complètement inverser je dirais que les valeurs pourraient bien au contraire être cause partielle de l'option philosophique dominante .

Pourquoi avons nous certaines valeurs ,c'est un problème .
Pourquoi et par quel processus influencent- elles les choix philosophiques , c'est un autre problème .

Pour vous il n'y a pas de problèmes rien qu'une occasion supplémentaire de se disputer .
D' accord!
Mais je pense qu'il y a des motifs légitimes de dispute .

Sinon à défaut d' étoile de mer on parlera d' autruche .

hks

Anonyme a dit…

Totalement d'acord avec HKS contre Emile Red. Indépendamment du contenu de vos réponses, on le voit clairement au niveau de la forme : vous esquivez, vous ne répondez pas aux questions de votre interlocuteur qui ne fait pourtant que pointer les ... contradictions de votre belle et rutilante mécanique systémique, ses zones d'ombres ! En tt bien tout honneur, Sartre vous rangerait dans la catégorie des salauds !

Jess